Présidentielle 2013, jour ‘’J - 30’’ / Les acteurs font le point sur l’organisation #aBamako

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Présidentielle 2013, jour ‘’J - 30’’ / Les acteurs font le point sur l’organisation

Publié le vendredi 28 juin 2013 | Le Républicain

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Présidentielles 2013

La Commission nationale électorale indépendante (CENI) a rencontré, jeudi 27 juin 2013 au CICB, la classe politique et la société civile en vue de faire le point sur le processus électoral, notamment l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 28 juillet prochain. La rencontre était présidée par le président de la CENI, le Dr Mamadou Diamountené avec à ses côtés, le délégué général aux élections, le général Siaka Sangaré. Un constat ressort de ses assises. Des couacs existent dans le processus électoral. Mais avec l’implication de tous les acteurs, ces insuffisances restent surmontables, rassurent la CENI et la DGE.
Présentant à cette occasion, le processus de préparation de la présidentielle aux représentants de la société civile et des partis politiques, le président de la CENI, le Dr Mamadou Diamountené, a fait l’état des lieux de sa structure. Et au jour d’aujourd’hui, la CENI dispose de 42 commissions d’ambassades constituées chacune de 3 membres. Et tous les démembrements de l’intérieur du Mali sont mis en place à part les bureaux de la région de Kidal, de Ménaka dans la région de Gao et certains bureaux de Tombouctou. « Nous avons mis à niveau nos démembrements. Excepté Kidal, les démembrements de la CENI sont fin prêts pour les élections. On envisage aussi de recruter 25000 délégués. Nous avons déjà commencé à signer les accréditations des observateurs électoraux », a-t-il déclaré.
Des insuffisances
Le président de la CENI, Diamountené a souligné des défis qu’il faut surmonter pour la réussite de l’échéance électorale à venir. Ces défis sont entre autres: la distribution des cartes NINA, le vote des refugiés à l’extérieur et la sécurisation des régions Nord du pays pour le scrutin. « Nous sommes inquiets pour la distribution des cartes Nina et sceptique pour le vote des refugiés. Et, il faut aussi concevoir une politique pour que le processus électoral puisse être exercé dans les régions Nord du pays ». Selon lui, l’audit du fichier électoral a révélé des insuffisances tels que les omis du RAVEC (1.167.000 personnes majeurs dont les nouveaux majeurs en 2013 qui sont au nombre de 360.000 jeunes et qui ne pourront pas voter); la carte NINA qui ne comporte pas le lieu et le bureau de vote. Et pour ce qui est de la production des cartes Nina, 8.000.000 de cartes ont été produits et sur les 6.877.449 cartes personnalisés seulement 16 cartes n’ont pas été produites. « Ces constats vont constituer des insuffisances du processus électorale et des défis à surmonter. Il y a des insuffisances techniques liés à la non finalisation du Ravec, des problèmes procédurales et sécuritaires », a constaté Mamadou Diamoutené.
Le 28 juillet, vaille que vaille
Ces insuffisances constatées ont été corroborées par le Délégué Général aux élections, le général Siaka Sangaré. Selon lui, le schéma actuel est un choix consensuel. « Nous sommes convenus ensemble de ce schéma. Les 6.877.449 électeurs potentiels sont identifiables. Chaque électeur va avoir une carte » a-t-il dit. Avant d’ajouter que les avantages ne doivent pas occulter les faiblesses. Il y a des problèmes liés au Ravec (les omissions pour des raisons techniques, des erreurs de saisie...) les problèmes liés aux nouveaux jeunes majeurs etc., a-t-il souligné. D’où la nécessité, dira-t-il, pour les responsables de la CENI d’échanger avec la classe politique afin de recueillir des suggestions et l’implication de tous les acteurs pour assurer la tenue d’une élection transparente et apaisée. «Au regard des standards internationaux, le fichier reste fiable. Mais il faut que la classe politique adhère à ce processus. Les anomalies constatées ne sont pas spécifiques au Mali. Nous devons ensemble relever les défis » a-t-il déclaré.
Dans cette optique, les représentants des partis politiques ont soulevé comme préoccupations majeures pour une réussite de ces élections à venir, la situation de Kidal, le vote des réfugiés et des déplacés , les insuffisances techniques liées au ravec, la période choisie pour les élections...De l’avis du premier responsable de la CENI, Mamadou Diamountené et du délégué général aux élections Siaka Sangaré, ces inquiétudes seront levées quand tous les acteurs impliqués dans le processus accepteront de relever ensemble les défis.
Madiassa Kaba Diakité

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