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Propos mémorables : Oumar Mariko, Secrétaire général SADI (1998)
Publié le samedi 17 novembre 2018  |  Le 26 Mars
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de Presse du SADI
Le président du SADI, Dr Oumar Mariko a animé une Conférence de Presse le 7 Mars 2018.
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« J’entends des gens dire, si Moussa Traoré avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre. Ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».

Feu Me Demba Diallo

« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».

Amadou Toumani Touré, Président du CTSP
« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».

Professeur Yoro Diakité

« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».

Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)

« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».

Adam Thiam, chroniqueur journal Le Républicain 1999
« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et que, quelle que grande que soit la distance jusqu’au Paradis, la descente aux Enfers du pays est bien finie ».

Général Moussa Traoré, (ex-chef de l’Etat) 1998
« Au procès crimes politiques, on n’a pas pu démontrer que j’ai donné l’ordre de tirer sur la foule et au procès pour crimes économiques, on n’a trouvé nulle part la trace des prétendus milliards de dollars que j’aurais détournés ».

Ibrahim Traoré, Directeur de Publication Le Républicain (Mai 1999)
« Qu’on l’aime, qu’on le haïsse, importe peu. Le Président Alpha Oumar Konaré, au cours de son mandat, a fait preuve d’une humilité déconcertante et d’un sens de l’Etat dont on trouverait difficilement la réplique ailleurs sur le continent ».

Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu.

Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

Soumeylou Boubèye Maïga (2000)

« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».

Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)

« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».

Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est-à-dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».

Rassemblés par

Boubacar Sankaré
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