Les opposants au Régime d’IBK sont en perte de vitesse. Une perte due à son refus à saisir la main tendue du Pouvoir afin de venir dans la grande famille en vue de sa construction. Les Hommes de Soumaïla Cissé ayant l’occasion se trouvent dans les perspectives de monter les enchères, pour dit-on, trouver une autre occasion de s’approcher du Pouvoir.
«La politique de la chaise vide est une erreur à ne pas commettre en politique, si on le fait, on la regrette tout au long de sa vie politique », disait ainsi un Homme politique ivoirien. L’opposition dirigée par Soumaïla Cissé est sur cette voie au vu de ses agissements actuels.
Non seulement, elle a refusé la main tendue d’IBK, mais monte également les enchères pour le contraindre à reconsidérer sa position.
Cela, après avoir échoué avec les marches et meetings de déstabilisation du Pouvoir. Ces actions n’ont pas produit les effets escomptés si l’on croit aux propos de certains d’entre eux en l’occurrence Me Mohamed Aly Bathily. Ce dernier disait, lors d’un rassemblement de l’opposition, qu’il faut passer aux actes pour se faire respecter par le Pouvoir. Cela consiste, selon ses propres termes, à empêcher de sortir de chez eux, les personnalités ci-après : Mohamed Ag Erlaf, Ministre de l’Administration Territoriale ; les présidents de la Cour Suprême et de la Cour Constitutionnelle ; les Députés élus à l’Assemblée Nationale. Pour cet Homme de Droit, c’est par cette façon que l’opposition se ferait respecter par le Pouvoir. En lançant un tel appel, Me Bathily s’est attiré les foudres des populations maliennes qui l’ont désavoué pour sa prise de telle position irresponsable.
Soumi Le Champion et acolytes veulent mettre en veilleuse la tactique de Me Bathily.
En effet, le vendredi 16 novembre dernier, le Front pour la Sauvegarde et la Démocratie (FSD), dirigé par Soumaïla Cissé, et la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) de Moussa Sinko Coulibaly se sont donnés rendez-vous devant l’esplanade de la Bourse du Travail pour tenir un grand meeting non autorisé par le Gouverneur du District de Bamako. Malgré tous les appels lancés démocratiquement à leur adresse, les organisateurs ont maintenu leur manifestation. Le Gouverneur a tenté d’empêcher ledit rassemblement en positionnant les forces de sécurité sur le long du Boulevard de l’Indépendance. La dispersion par la police de quelques individus venus pour la cause a donné libre cours aux opposants qui montent les enchères contre le Gouvernement en le traitant de tous les noms d’oiseaux. Ils accusent les policiers de violences contre des leaders politiques et même d’avoir commis coups et blessures sur un élu de la Nation. Toutes ces accusations visent à salir l’image du Pouvoir aux yeux de l’opinion nationale et internationale. L’opposition oublie qu’elle a bravé l’interdit du Régime pour tenir ce rassemblement. Là-dessus, elle ne se reproche de rien. Pour elle, c’est tout à fait naturel et normal ; «puisqu’on est en Démocratie». Et, ils vont jusqu’à accuser le Gouvernement de forfaiture.
A ce propos, cet ex PM dit ceci : «Les opposants au Régime manquent de soucis de la stabilité du pays. Pendant que l’Etat combat les ennemis extérieurs venant détruire la Nation, les opposants détruisent ce même Etat qui nous protège, nous tous. C’est le comble. Dans ce cas, pouvons-nous construire le Mali ? s’est-il interrogé. La politique de l’opposition est de faire quitter le Président de la République actuel de sa place afin qu’eux s’y mettent. Peu importe la manière. C’est cette phase que nous vivons présentement avec les opposants qui veulent amener le pays à la violence. Cela ne profite à personne. Ce que nous disons aux agitateurs est d’arrêter le bras de fer avec le Pouvoir et se tourner vers la construction de la Nation mère. C’est le seul moyen pour sortir le pays de la situation actuelle. Que l’opposition entende mon cri du cœur ».
Pour ce grand commis d’Etat, il ne sert à rien d’opposer les Hommes entre eux si nous voulons construire la Nation. On peut apporter sa pierre angulaire à l’édifice à n’importe quel niveau où l’on se trouve.
L’opposition entendra son message. Nous ne pourrons rien le dire pour le moment. En tout cas, il y a urgence de construire le Mali toujours en guerre contre l’ennemi. La situation qui prévaut au Nord actuellement est pire que sous l’occupation rebelle. Les terroristes, les djihadistes y règnent en maître absolu. Cela, dans presque toutes les localités des Régions du Nord et du Centre vouant à l’échec tous les espoirs du Peuple malien dans le cadre du processus de pacification et de réconciliation nationale en cours.