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Mali: l’immense chantier de l’élection présidentielle
Publié le vendredi 28 juin 2013  |  RFI


© aBamako.com par SA
Election 2013 : Arrivée des premiers cargaisons de carte Nina.
Mardi 11 juin 2013. Mali. Bamako. Aéroport de Bamako Senou. Arrivé des premiers cargaisons de carte Nina


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Le premier tour de l’élection présidentielle malienne est toujours prévu le 28 juillet, soit dans un mois exactement. Les délais sont donc extrêmement courts et les difficultés grandes. Hier, jeudi 27 juin, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a lui-même émis des doutes sur la possibilité de tenir de tels délais.

La première étape dans cette course contre le temps se termine ce vendredi soir à minuit. Il s’agit du dépôt des candidatures. Pour se présenter au poste suprême, il faut être Malien, avoir au moins 35 ans, verser 10 millions de francs CFA (environ 15 000 euros) de caution et surtout avoir soit dix signatures de députés, soit cinq signatures d’élus locaux pour chacune des neuf régions du pays, donc 45 en tout.

La situation dans le nord du Mali complique cette tâche, la majorité des élus n’étant plus là. Selon les informations de RFI, il y aurait actuellement une vingtaine de dossiers qui restent à valider par la Cour constitutionnelle avant le 7 juillet, date de l’ouverture officielle de la campagne électorale.

Recenser les électeurs

La donne est encore plus complexe pour gérer les électeurs car la crise a éparpillé les Maliens sur le territoire ou à l’extérieur du pays. Il faut donc refaire les listes des votants, savoir qui est où, pour ensuite envoyer les cartes d’électeurs, les cartes Nina fabriquées en France.

C’est d’ailleurs le plus compliqué, selon le vice-président de la Céni. « Tout le monde va à cent à l’heure, explique Issaka Campo. Tous les candidats sont en train de s’affairer pour déposer leur dossier de candidature. Les organisations de la société civile sont en train de faire des formations pour la sensibilisation et la mobilisation. Et le plus difficile, c’est la remise des cartes Nina aux électeurs qui va commencer dès demain dans l’urgence. »

En fait, sur le terrain, cette distribution a déjà commencé. Notamment à Tombouctou où cela fait quatre jours que les habitants viennent les chercher au bureau de l’administration. Le journaliste Yehia Tendina a récupéré la sienne. Et deux choses l’ont surpris : la forte mobilisation des habitants et la présence de cartes d’électeurs appartenant à des réfugiés mais aussi à des jihadistes, notamment celle d’un certain Mohamed Mossa, l’ancien chef de la police islamique de Tombouctou : « Les gens s’impliquent et on sent réellement qu’il y a un certain engouement. Nous avons vu des cartes de certains jihadistes comme Mohamed Mossa et également, nous avons remarqué sur certaines listes des gens en déplacement dans les camps de réfugiés ou à l’intérieur du pays. Cependant la Commission disait que, soit les cartes vont retourner directement à Bamako, soit dans les camps de réfugiés. »
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