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Le DCAP de Kati, Ousmane Diakité sous tous les projecteurs
Publié le lundi 19 novembre 2018  |  Le Pays
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« Au chef des hommes et aux hommes, un chef », dit-on. Cette assertion semble être la leçon de sagesse que le Directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Kati, Ousmane Diakité n’arrive toujours pas à cerner. Toute chose explique ses agissements dans la gestion du personnel enseignant placé sous son autorité.

En effet, depuis quelques semaines, l’atmosphère scolaire de Kati est délétère à cause d’une série de mutation que le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (SYNEFCT) à travers sa division de Kati juge arbitraire et d’entrave à la liberté syndicale. Car, selon les responsables syndicaux, cette décision viole toutes les dispositions régissant les enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales en République du Mali.

La mutation de Balakissa Alassane, militante de la division SYNEFCT de Kati consacrée par la note de service N°2018/308/CAP KATI est la principale pomme de discorde entre l’organisation syndicale et le DCAP. A en croire, les syndicalistes, dès la signature de ladite notre de service, le DCAP a été saisi pour lui notifier la violation des textes en la matière ainsi que les réels enjeux qui se cachent derrière cette mutation.

De quoi s’agit-il en faites, selon les responsables syndicaux, l’enseignante en question, accusée de tous les noms d’oiseau d’Israël, a observé le mot de grève 72 heures du 15 mai 2018 déposé par la Coordination de Koulikoro par rapport à certaines de ses préoccupations.

L’ironie du sort et l’ignorant certainement les principes de la liberté d’opinion, le directeur d’école de Balkissa, militant dans un autre syndicat dont nous tairons le nom, a pris cet acte de son adjointe comme un affront. Car, ne pouvant pas supporter qu’un de ses adjoints milite dans un autre syndicat. C’est ainsi que l’indélicat directeur d’école est parvenu à embarquer le DCAP dans son jeu, comme ce dernier aussi est spécialisé dans le nage en eau trouble. Ainsi, nous réservons la teneur de ses comportements sulfureux pour nos prochaines parutions notamment les sommes colossales que les Comité de gestion scolaire lui verse en compensation de la mutation des enseignants dans leur école.

Après avoir concocté leur plan machiavélique, les deux hommes ont convenu de la mutation pure et simple de la militante Balkissa Alassane considérée comme l’ennemie publique numéro un. Si pour son directeur-syndicaliste cette mutation constitue un bon débarras parce qu’étant opposé à toute idée de diversité syndicale au sein « son école ». Quant au DCAP, avec cette mutation, il vient de porter un coup dur à la seule organisation syndicale qui lui coupe le sommeil à travers les dénonciations de ses comportements peu orthodoxe.

Selon une réflexion parfaitement partagée : « Quand on se noie, on s’accroche à tout, même au serpent ». Après avoir franchi la ligne rouge à travers la signature de sa note de service en violation de tous les textes régissant les enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales, le directeur du Centre d’animation pédagogique n’a trouvé mieux que d’appeler les directeurs coordinateurs aux renforts qui mènent la danse au nom du DCAP. Pour quelle raison ? Seul, Dieu pourra répondre à cette question.

Nous y reviendrons

Mama PAGA

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