Sans passer de la pommade aux promoteurs de l’université Kankou Moussa (Pr Sinè Bayo et ses collègues), ils renvoient comme image, le sérieux, la rigueur, la compétence, l’équité et la justice. Ils ont réellement un temps d’avance sur les autres parce que ces têtes couronnées de la médecine dans notre pays ont bien compris avant eux, l’exigence de qualité dans la formation des compétences et s’inscrivent dans une quête permanente de l’excellence. Les promoteurs de l’université Kankou Moussa ont convaincu même les plus sceptiques sur la qualité de l’enseignement délivré dans leur faculté privée de médecine et entendent toujours boxer dans la catégorie des grandes universités. L’université Kankou Moussa qui continue de faire la preuve par la qualité, constitue un motif de fierté à l’échelle africaine. L’établissement a été accrédité par le conseil régional d’accréditation de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) dans l’espace de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, en février 2015 et le diplôme de doctorat d’état qu’il délivre a été aussi reconnu par le Mali, en août 2017. Non content de ces prouesses universitaires, il a postulé au Programme de reconnaissance et équivalence des diplômes publics et privés de l’enseignement supérieur (PRED) dans l’espace du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), un autre gage de qualité. C’est dans ce cadre que séjourne une équipe d’évaluation du CAMES, composée des professeurs Nouhoun Halassane, chef de la délégation, Simon Ategbo et Aka Joseph (tous agrégés du CAMES). Cette équipe s’est employée, lundi dernier, à évaluer l’université Kankou Moussa sur des critères stricts et précis, notamment l’identité dans le niveau des études, l’égalité dans la qualification du personnel enseignant, la similitude des critères d’accès à l’enseignement supérieur et l’analogie des programmes.
Il est utile de rappeler que l’université Kankou Moussa a été créée par arrêté 575/MERS-SG de juin 2009, et elle soufflera dans moins d’une année sur ses 10 bougies. A ce propos, Pr Sinè Bayo a expliqué que 10 ans d’existence, ce n’est pas encore l’âge de la vieillesse mais celui d’une certaine maturité. Et de préciser que l’université qui a démarré, en décembre 2009, avec un effectif de 23 étudiants en compte, aujourd’hui, 250 étudiants provenant d’une vingtaine de pays. Il a aussi expliqué que l’université est candidate au PRED du CAMES. Ce qui traduit à suffisance la quête permanente de l’excellence et de la qualité de la formation des ressources humaines, première richesse de notre pays, a déclaré Pr Bayo.
Il a aussi évoqué la convention générale relative à la validité de plein droit des diplômes d’enseignement supérieur, signée le 26 avril 1972. Cette validité de plein droit est subordonnée à la constatation de l’identité dans le niveau des études, l’égalité dans la qualification du personnel enseignant, la similitude des critères d’accès à l’enseignement supérieur et l’analogie des programmes.
Pour le Pr Nouhoun Hassane, son équipe d’évaluation fera dans la plus grande sérénité et sans état d’âme son travail. Pour lui, l’évaluation des universités est une recommandation, un appel du CAMES pour attester que celles-ci répondent aux critères d’enseignement supérieur. Pour l’expert du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur, l’équipe d’évaluation a un canevas à suivre et produire ensuite un rapport pour le conseil. Mais il a aussi tenu à lever toute équivoque sur l’évaluation. C’est comme un examen. Ceux qui échouent ont encore la possibilité de corriger leurs insuffisances et de solliciter à nouveau le CAMES pour l’évaluation de leurs universités.
Au programme de l’évaluation, il y avait aussi des échanges avec le personnel enseignant, celui de l’administration mais aussi avec les étudiants.