« Il a fallu la route pour qu’on puisse penser à tout çà », dixit l’Honorable Isaak Sidibé. Ces propos ont été tenus à la faveur d’une interview accordée à la presse locale et nationale par le Président de l’Assemblée Nationale, l’élu du RPM à Koulikoro. C’est à l’occasion de la coupure officielle du ruban symbolique consacrée à l’inauguration des locaux du nouveau siège du Centre d’état civil de Koulikoro, ville natale du Président de l’Assemblée, Isaac Sidibé, et de l’ancien Premier Ministre, Modibo Kéïta.
Le jeudi 15 novembre 2018, le leadership du Maire de la Commune urbaine de Koulikoro a vu la présence d’une forte Délégation d’Officiels venus de Bamako et de toutes les communes de la IIe Région, au terrain scolaire de Koulikoroba, sis, face au nouveau bâtiment, près du domicile paternel du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Issiaka Sidibé.
En effet, à la loge officielle, on notait la présence du Représentant du Gouverneur de la Région de Koulikoro ; du Représentant du Ministre de l’Administration Territoriale ; du Représentant du Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat ; du Président du Conseil Régional ; du Directeur Général des Collectivités Territoriales ; du Directeur National de l’INPS ; du Préfet du Cercle ; du Président du Conseil de Cercle, des Maires des Communes rurales et urbaines de la Région de Koulikoro ; des Chefs militaires de l’EUTM et des FAMA ; des Responsables des services techniques ; des Chefs de quartiers ; des Leaders religieux et des notabilités de la IIeRégion. Finalement, le constat en est que tous les habitants de Koulikoro ont fait le déplacement pour être autour du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Issiaka Sidibé, fils du terroir.
Cette cérémonie de remise d’un lot important du matériel et l’inauguration officielle des locaux du nouveau siège du Centre d’état civil ont servi d’occasion pour les autorités communales de faire un bilan de réalisations en deux ans du conseil communal, dirigé par Ely Diarra. C’est un bâtiment flambant neuf, offrant toutes les commandités et plus sept magasins réalisés à coût budgétaire de 58.000.000 de francs CFA sur fonds propres de la Mairie. Ainsi, le Maire a su mettre l’occasion à profit pour égrener tout un chapelet de réalisations du Conseil communal : construction de six salles de classe, d’un Bureau avec magasins et d’un Bloc de trois latrines (à 65.000.000 francs CFA), de feux tricolores à 74.000.000 francs CFA ; clôture des écoles fondamentales de Kayo, Souban, Plateau III, Comandanako et Katibougou ; clôture et construction de trois salles de classe du Second cycle à Kolébougou ; construction d’un jardin d’enfants sur la corniche au Centre-ville de Koulikoro pour un coût global de 212.000.000 FCFA ; construction d’une salle de gymnastique en partenariat avec le contingent allemand pour un montant de 78.000.000 FCFA ; construction d’un nouveau jardin d’enfants de Koulikoro avec l’aide du contingent espagnol et construction d’un nouveau CSCOM à Kolébougou à 140.000.000 FCFA, de deux Blocs et neuf salles de classe, des latrines et d’un forage équipé (pour 98.000.000) à Bakaribougou.
Sur cette longue liste de réalisations à l’actif de l’actuelle équipe de la Commune urbaine de Koulikoro, il faudra citer aussi la maternité de Kayo , fruit de la coopération multilatérale du Mali avec l’Allemagne et la France ; la réhabilitation et l’équipement du jardin d’enfants de Kayo ; le monument de l’Indépendance de la Région rénové à 15.000.000 FCFA. Et le clou de la cérémonie sera le don d’équipements sanitaires, constitués d’appareils échographiques pour les CSCOM de Souban, Kolébougou et Koulikoroba et un fauteuil roulant pour renforcer la capacité d’intervention de la protection civile. Le Maire termine par une annonce de baisse de tarifs: « 3 000 FCFA pour les frais de consultations échographiques au lieu de 7 500 francs».
Le credo politique du Maire c’est la promotion d’un développement équilibré. Ce qui explique l’adhésion massive des populations autour de son programme de société. La coloration politique n’intervient que quand l’élu fait dans l’immobilisme, quand il y a défaut de tout progrès et d’innovations escomptées.