La salle de réunion de la Croix rouge malienne de Mopti a abrité du 13 au 15 novembre dernier une session de formation de 25 jeunes acteurs, dont 13 filles des Régions de Mopti et de Ségou à l’utilisation des multimédias pour la paix et la réconciliation. Organisée par les agences des Nations unies, OIM, UNESCO avec comme chef de file l’UNICEF en collaboration avec le ministère de l’Économie numérique et de la Communication, le ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, cette formation vise à renforcer les capacités des jeunes acteurs à faire des photos pour documenter leurs activités sur le terrain et les partager sur les réseaux sociaux pour la paix et la réconciliation nationale. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet conjoint «Les jeunes acteurs pour la paix et la réconciliation nationale dans les Régions de Ségou et de Mopti» financé par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF) de la section stabilisation et relèvement de la MINUSMA, pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministère de l’Économie numérique et de la Communication, Boubacar Sidibé. Il avait à ses côtés le représentant du bureau régional de l’UNICEF, Marcelin Mambo et celui du directeur régional du développement social et de l’économie solidaire de Mopti, Moctar Aguibou Tall. La session a aussi enregistré la participation active des responsables de l’ONG locale «Action Mopti» en charge de la mise en œuvre du projet en 5ème région. Durant la session, les jeunes acteurs ont appris avec succès la manipulation des appareils photos de marque japonaise SONY Cyber-shot, la création et l’animation de page Facebook, compte Twitter et de groupe WhatsApp.
A en croire les initiateurs, ce projet vise à accélérer la mise œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation par l’opérationnalisation du dispositif des équipes régionales d’appui à la réconciliation, l’implication et la responsabilisation des jeunes et des femmes par une information de qualité. Au nom de ses camarades, Oumou Cissé participante de San a salué l’initiative et souhaité son extension à d’autres jeunes pour un plus grand maillage des deux régions du centre en proie à des conflits liés à différents contextes.
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