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Mali: de la Misma à la Minusma, les forces en présence
Publié le samedi 29 juin 2013  |  AFP


© aBamako.com par SA
Sécurité au nord du Mali : les militaires ivoiriens de la MISMA foulent le sol Malien.
Samedi 04 mai 2013. Bamako. Un contingent de soldats ivoiriens devant se charger du transport de la logistique est arrivé au camp de gendarmerie Balla Koné sis au quartier Faladié , en attendant son déploiement à Sévaré.


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BAMAKO - La Mission internationale de soutien au Mali (Misma), force ouest-africaine et tchadienne qui sera remplacée lundi par la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), a été initialement formée par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

La Cédéao a déployé cette force d’intervention, conformément à une résolution de l’ONU, pour aider Bamako à reprendre le contrôle du nord du Mali, occupé pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes armés qui y ont commis de nombreuses exactions.

La Misma, qui compte à ce jour plus de 6.000 hommes, est dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, qui était assisté du général nigérien Yayé Garba, décédé en mai au Mali de mort naturelle et remplacé par un autre nigérien, le général Abdou Kaza.

Elle sera absorbée par la Minusma, force de l’ONU créée en avril et qui doit compter à terme plus de 12.600 hommes dont 11.200 soldats et 1.440 policiers équipés d’hélicoptères de combat et de transport. La Minusma va être commandée par le général rwandais Jean-Bosco Kazura.

Les 2.000 soldats tchadiens de la Misma ont été en première ligne aux côtés des militaires français dans les combats contre les islamistes dans le nord du Mali.

L’armée française est intervenue au Mali dès le 11 janvier pour stopper une avancée prévisible des jihadistes du nord au sud du Mali où se trouve la capitale Bamako. Au plus fort de son intervention, la France comptait 4.500 soldats. Ils sont actuellement 3.200, l’objectif étant qu’ils ne soient plus qu’un millier fin 2013.

L’Union européenne (UE) a aussi approuvé le déploiement de 450 formateurs pour réorganiser l’armée malienne, défaite par les groupes armés en 2012.

Voici le détail des forces de la Misma auxquelles viendront s’ajouter d’autres forces internationales pour former la Minusma.

- TCHAD: 2.000 hommes, essentiellement dans le Nord.
- NIGERIA: pas de chiffres récents communiqués, hormis la présence de 140
policiers. Abuja avait promis au moins 900 soldats.
- SENEGAL: 800 hommes (soldats et gendarmes) dont une partie déployée à
Gao, plus grande ville du nord du Mali.
- TOGO: 730 hommes (un bataillon d’infanterie).
- NIGER: 675 soldats, essentiellement basés à Gao et dans ses environs.
- BURKINA FASO: environ 660 hommes dans la zone de Tombouctou. Le
contingent burkinabè doit atteindre à terme 990 éléments (militaires et
gendarmes)
- BENIN: 650 hommes.
- COTE D’IVOIRE: un bataillon logistique d’environ 200 hommes.
- GUINEE: 125 hommes.
- GHANA: 120 hommes provenant d’une unité du génie.
La Chine a promis d’envoyer à la Minusma 500 hommes dont des ingénieurs et
un corps médical, la Norvège 25 et la Suède 70 alors que le Bangladesh
pourrait envoyer 1.000 hommes.

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