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Rentrée des cours et tribunaux 2018 : Que cache-t-on à la presse privée et à l’opinion publique ?
Publié le vendredi 23 novembre 2018  |  Le Combat
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La cérémonie marquant la rentée des Cours et Tribunaux au titre de l’année 2018 qui était prévue au siège de la Cour Suprême du Mali sous la présidence du Chef de l’État s’est finalement déroulée loin des micros, caméras et plumes de la presse privée et étrangère. Ce qui suscita d’assez d’interrogations au sein de l’opinion publique et des juges proches des sections syndicales de la Magistrature. Selon des sources concordantes, c’est sur ordre de Nouhoum Tapily de la Cour Suprême qui garde une …contre les militants du SYLIMA et le SAM pour avoir réclamé sa démission lors de leur dernière grève sans précédent.

La rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, au titre de l’année 2018, devait se tenir hier, jeudi 22 novembre, sous l’égide du Président de la Cour Suprême. Mais, force est de constater que, cette année, les travaux ont démarré, au fond, avec une fausse note. Car, pour des motifs non fondés, la presse privée a été exclue de l’ouverture des travaux. Selon une source bien informée, c’est pour éviter la fuite dans l’opinion publique de certaines réalités frisant des sentiments de règlement de compte dus à la dernière grève des Magistrats. En tout cas, une première au Mali de voir l’exclusion de la presse privée à une cérémonie d’ouverture de telles Assises du Judiciaire, en l’occurrence la rentrée annuelle des Cours et Tribunaux. Pourtant, cette année, l’information avait été véhiculée sur les antennes de la télévision nationale pour solliciter la couverture de l’audience solennelle. À la surprise générale, dans la matinée du jeudi 22 novembre dernier, la presse privée a été gentiment évacuée de la salle par des Agents de sécurité en tenue civile sous prétexte que la presse privée et étrangère n’a pas été invitée par la Présidence de la République. Il proposait aussi à la presse de s’informer depuis la cellule de communication de la présidence ou auprès de l’Attaché de la Cour Suprême.

Cependant, des journalistes d’un organe proche du régime ont été sélectionnés parmi les confrères bloqués dans la cour et introduits dans la salle. En demandant de plaider pour le cas des autres journalistes, notre confrère a été très précis : «Celui qui m’a donné l’autorisation d’accéder dans la salle à la Cour Suprême ne veut pas d’autres journalistes».

Ainsi, les journalistes de plusieurs autres organes de la presse privée et étrangère ont quitté les lieux. Un état de fait inadmissible dans notre pays…mais, avec ce régime, rien n’est étonnant. Que cherchent-ils à cache à l’opinion publique ? Nous l’ignorons. Ou bien, s’agit-il désormais d’une rentrée non solennelle, mais confidentielle où il faut tenir la presse privée et étrangère à l’écart ? Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions !

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