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Accusations de la FIDH-AMDH: le Gouvernement répond…
Publié le vendredi 23 novembre 2018  |  Info Matin
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© aBamako.com par Momo
Visite de terrain du ministre Amadou Koïta
Bamako, le 28 juillet 2016 Le Ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne Amadou Koïta a rendu une visite de courtoisie aux structures relevant de son département.
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En réaction au Rapport publié le jeudi 20 novembre dernier, par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), le Gouvernement a animé, hier mercredi, un point de presse au cours duquel il dénonce une manœuvre de déstabilisation de ces organisations, tout en faisant des mises au point sans équivoque.

Ladite conférence, animée par le ministre porte-parole du Gouvernement, Amadou KOITA, a eu lieu au Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA).
Le Gouvernement, par la voix de son porte-parole, souligne que c’est par voie de presse qu’il a eu connaissance du Rapport en question.
Interpellé, sur l’absence de réaction à la sollicitation des deux organisations de défense des droits de l’Homme, le ministre KOITA a fait savoir qu’au nom de la déontologie, les auteurs du rapport devraient avoir la patience nécessaire d’attendre la réponse du Gouvernement. Cela participerait du traitement équitable de l’information, a-t-il enfoncé le clou.
M. KOITA a martelé que le Gouvernement de la République du Mali considère ce rapport comme des allégations n’étant fondées sur aucune preuve.
Aussi, soutient-il, le Gouvernement de la République du Mali étant un Gouvernement responsable a toujours ordonné des enquêtes judiciaires toutes les fois qu’il a été saisi de cas de violations graves des droits humains.
Le Gouvernement affirme de façon catégorique qu’aucune consigne n’a été donnée aux Forces armées et de sécurité de prendre pour cibles les populations civiles.
Interrogé sur un point du rapport faisant étant de communautés particulièrement ciblées par les exactions, le ministre a tenu à rappeler que l’Armée malienne est multi-ethnique.
«Les Forces armées et de sécurité, dans toutes les localités où elles se rendent, dans le cadre de sa mission de sécurisation, sont acclamées par les populations », a également rappelé le ministre, pour démonter qu’il n’y a pas d’animosité entre elles et les populations dont elles ont pour mission de protéger.
Le ministre KOITA est formel : «il n’y a pas de problème Peulh, Dogons, Bambara ». C’est pourquoi il a invité à éviter les pièges.
Selon Amadou KOITA, le Gouvernement de la République du Mali sait qu’il n’a pas que des amis ; mais il sait également que les pires ennemis à combattre sont les terroristes. Il s’agit, fait-il savoir, d’un combat de longue haleine où le Gouvernement enregistre des progrès. Le Gouvernement, insiste-t-il, travaille d’arrache-pied pour ramener la paix et la sécurité dans notre pays.
Le ministre KOITA saisit l’occasion pour pointer du doigt une manœuvre de déstabilisation du pays. En effet, c’est au moment où l’Accord pour la paix et la réconciliation se remet sur les rails, après l’installation des autorités intérimaires, le lancement récent du processus de DDR/Intégration accéléré qu’un tel rapport surgit pour assombrir le décor.
Le ministre ne s’en étonne pas puisqu’il ne s’agit pas d’une première.
Le Gouvernement du Mali, a fait savoir son porte-parole, travaille chaque jour, conformément à la volonté du Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA, à ramener la paix, la stabilité, la sécurité, la cohésion sociale.
Le ministre KOITA a rappelé que les Forces armées et de sécurité maliennes sont des forces républicaines, professionnelles qui ont toujours fait preuve d’exemplarité.
Il n’a pas manqué de saluer les partenaires du Mali, à savoir la MINUSMA, Barkhane, qui sont impliqués dans la lutte contre le terrorisme.
Pour rappel, dans un Rapport publié le jeudi 20 novembre dernier, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques djihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
‘’Certaines opérations anti-terroristes des FAMA ont été de véritables expéditions punitives répondant au même mode opératoire : arrestations sur la base de liste de noms, exécutions sommaires, enfouissement des corps dans des fosses communes. Ces crimes n’ayant donné lieu à aucune condamnation risquent de se poursuivre, alors qu’ils sont commis contre des civils désarmés, qu’ils soient ou non des soutiens des djihadistes’’, estime Maître Drissa TRAORE, vice-président de la FIDH. ‘’La passivité de l’État face aux exactions commises par plusieurs milices, notamment donzos, questionne sur les soutiens politiques dont certaines bénéficient’’, souligne le rapport.
Face à la gravité des allégations des deux organisations de défense des droits de l’Homme, le Gouvernement a jugé de son devoir d’éclairer la lanterne des populations, en se réservant le droit d’entreprendre toute action nécessaire dans le futur.

PAR BERTIN DAKOUO
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