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GASSAMA: « Ce n’est pas la 1ère fois de proroger le mandat des députés. C’est le contexte qui l’exige, donc je ne vois pas d’inconvénient »,
Publié le vendredi 23 novembre 2018  |  Info Matin
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Mamadou Hawa GASSAMA.
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Selon l’honorable GASSAMA, très connu pour la « démesure » de ses propos, la loi de prorogation de mandat est la bienvenue. « Ce n’est pas la 1ère fois de proroger le mandat des députés. C’est le contexte qui l’exige, donc je ne vois pas d’inconvénient », a-t-il indiqué contredisant ainsi son président du groupe VRD.

Pour le président du groupe parlementaire Adema PASJ, Issa TOGO, la prorogation de leur mandat est un choix du juste milieu. Selon lui, la prorogation est beaucoup bénéfique pour le Mali que d’aller immédiatement à des élections législatives.

« On doit profiter de cette prorogation pour créer des meilleures conditions en vue de la tenue des élections législatives dans le délai », a souligné M. TOGO, tout en appelant les députés de son groupe à voter en faveur de la loi.

Pour sa part, interpellé plusieurs fois sur le respect du délai de la prorogation, le ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag ERLAF qui défendait le projet à l’Assemblée nationale, a donné l’assurance de rester dans le cadre de la loi.

«Le gouvernement poursuivra le dialogue politique et prendra en même temps toutes les dispositions pour respecter le délai de six mois», a promis le ministre Ag ERLAF.
Par ailleurs, il a affirmé la disponibilité du gouvernement à être ouvert à toute forme de dialogue politique. Mais il ne pense pas que descendre dans la rue est une solution et un moyen de dialogue politique.

«En démocratie, on doit laisser ceux qui ont gagné les élections de gouverner le pays», a critiqué M. Ag ERLAF à l’endroit de l’opposition qui se prépare à organiser une nouvelle marche le 4 décembre.

Le silence d’IBK et d’Issac déploré

La plénière a été également l’opportunité pour des députés d’interpeller le président de la république, Ibrahim Boubacar KEITA et le président de l’Assemblée nationale, Issac SIDIBE, sur leur silence par rapport à l’actualité.

Dans son intervention, l’honorable Belco BA a exprimé son indignation face au silence du président IBK sur les différends entre l’opposition, la majorité et le gouvernement.
« Il y a des problèmes dont la résolution passe par l’implication personnelle du chef de l’Etat. IBK doit sortir de son silence pour se prononcer sur certains problèmes du pays», a indiqué M. BA. Rien ne peut justifier son silence en pareille situation dans le pays, a-t-il déploré.

Sur tout autre sujet, Mamadou Hawa GASSAMA, pour sa part, a accusé le président de l’Assemblée nationale de ne pas condamner l’agression du député Amadou DOUMBIA, lors de la manifestation réprimée de l’opposition du vendredi 16 novembre dernier. Il a été blessé suite aux coups reçus des agents de la police. Selon l’honorable Mamadou Hawa GASSAMA, l’Assemblée nationale, après l’acte, devait faire au moins un communiqué pour déplorer ce qui s’est passé.
« Avant tout, Amadou DOUMBIA est un député. Il incarne l’image de l’Assemblée nationale. A ne rien faire, on manquerait à notre devoir de solidarité. Demain, ce sera peut-être le tour de chacun d’entre nous», a-t-il averti. Selon lui, le silence d’Issac Sidibé sur la situation n’est pas acceptable.
Par Sikou BAH
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