Participant au meeting unitaire maintenu malgré son interdiction par le front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et la Convergence des forces patriotique (COFOP), l’honorable Amadou Araba Doumbia, député élu à Nioro, membre du parti SADI, qui venait de rencontrer le Premier ministre, aura passé un sale quart d’heure entre les mains des services de maintien d’ordre. Outre le gaz lacrymogène qu’il a partagé avec les autres responsables de l’opposition, le député Doumbia a été copieusement molesté. Admis à l’Hôpital, son pronostic vital n’est pas engagé, mais son gazage et son matraquage alimentent les échanges sur les réseaux.
De quoi s’agit-il ? Une honorable victime de la répression aveugle et sauvage d’un régime qui se « dictatorise » ou d’un des-honorables voyous transgresse de l’ordre public qui n’a eu que ce qu’il mérité ? Les empoignades entre Facebookeurs sur le sujet constituent le Facebookan du jour.
Drissa Coulibaly : ils l’ont vraiment raté.
Ibrahim Ag Anoufley:
Les Maliens parlent toujours des acquis de 91. La démocratie, c’est dans les urnes qu’elle se mesure… un député qui transgresse la loi… doit s’attendre à la subir.
Abdoulaye Coulibaly:
Si vous parlez de démocratie aujourd’hui, c’est par ce que ceux de 91 ont lutté et payé de leur vie pour avoir cet acquis. Peut-être, étiez-vous trop jeunes pour comprendre l’ampleur de cette lutte.
Ali Diarra:
Les forces de l’ordre ont bien fait. Je suis fière qu’il continue. Nul n’est au-dessus de la loi, les vagabonds rassemblés qui veulent détruire le pays.
Yacouba Drissa Coulibaly:
Connais-tu la loi ? Alors, explique-toi. Que le malheur descend sur toi, car ton ami aujourd’hui peut devenir ton ennemi demain !
Mamadou Chérif :
j’apprécie bien la réaction des forces de l’ordre. On en a assez de la part de l’opposition. Bravo !
Dramane Dolo:
Parce que ce n’est pas ton papa ?
Kader Sidibé:
Il est temps de mettre fin à la distraction sociale. Il est temps de mettre fin à la tentative de déstabilisation et de sabotage. Il est temps de donner la main pour l’essentiel, c’est-à-dire la paix et la stabilité au Mali, gage de tout développement durable.
Mamadou B Konaté:
Essayons d’ouvrir les yeux ! On est plus en campagne électorale. Tout mandat a une fin. N’acceptons pas la lutte politique pour détruire la nation. Je me sens mal en l’aise en voyant le visage d’un Malien souillé du sang. Mais si les autorités ne prennent pas une disposition freinant les regroupements pour déstabiliser, on risquera une guerre civile. Certains peuvent nous conduire jusqu’à la faire, mais ils ne seront pas touchés à plus forte raison d’en mourir. Le coup d’État n’avance aucun pays, laissons celui qui est au pouvoir de faire son mandat.
Ibrahim Ag Ayouba:
Vous aussi ! Ça, c’est le fort de Mariko de braver l’autorité et de prendre la fuite pour laisser les idiots le prendre à leur détriment. Sinon, qui a vu Oumar blessé dans une manifestation ?
Abdramane Diarra:
Renseignez-vous auprès de Moussa Traoré. Mariko n’est pas un lâche, depuis hier jusqu’à aujourd’hui. Mais un nomade ne peut pas connaître cela.
Lincoln Mariko:
Ibrahim Ag Ayouba, si tu ne connais rien, il faut te taire. Mariko n’a jamais peur, il était face à la Police. Si un cheveu de Mariko est touché, le Mali va prendre feu et ça sera une histoire à jamais.
Lassine Coulibaly:
Pourquoi DÉSTABILISER LE PAYS, à L’IMAGE DE 91 ? Ils sont venus avec les mêmes slogans, les pauvres ont payé de leurs vies et aujourd’hui, ils veulent mettre le feu encore au pays, pour leurs intérêts personnels. Sinon, au lieu de s’acharner sur l’État, il faut amener des idées concrètes pour développer le pays !
Ibrat Ibrat:
Arrêtez le mensonge, le meeting est garanti par notre constitution, donc même le président de la république n’a pas le pouvoir de l’interdire. C’est sacré en démocratie. Éviter d’importer la violence à Bamako qui reste le seul refuge pour le Mali.
Sidi Keita:
L’État est déjà averti par ces gens. Parce qu’ils veulent le coup d’État.
Mary Dembele:
Convaincus qu’ils ne peuvent gagner par la voix des urnes, ils prennent le chemin des troubles. Quant à Mariko, il s’oppose même à son parti SADI.
Bakary Mariko:
Le pays traverse une crise sans précédente, au lieu de se donner les mains, les hommes politiques, pour leurs intérêts personnels veulent enfoncer davantage notre cher Mali. Ne les suivez pas, ils sont tous pareils.
Drissa Kanouté:
Bien fait pour lui ! Pourquoi Mariko et ses bandes ne laissent pas le Mali en paix ? On n’a pas besoin de ça actuellement.
Souleymane Kone:
C’est regrettable. Mais tout pouvoir finira un jour, un autre verra le jour. La vengeance sera obligatoire au Mali.
Diabarou Boura Camara:
La violence ne dirige pas un pays sinon, le conseiller de Toundourou n’allait pas laisser le pouvoir.
KlekanDieu Demb:
Vive les forces de l’ordre. Ce n’est pas parce qu’on est député qu’on ne doit pas respecter la loi. Bottez-les correctement ! On en a assez avec ces bandes d’apatrides.
Denise Fatoumata Samaké:
Il n’y a pas plus apatride que celui qui voit un citoyen de son Mali dans le sang et s’en moquer.
Gaston Doumbia :
prompt rétablissement à nos blessés. Au fond du cœur, je souhaite meilleure santé à mon camarade l’honorable Amadou Araba Doumbia…
Bakarin Le Che :
À regarder certains commentaires, on dirait que certains jugent avec le cœur et non avec la raison. Le meeting est un droit constitutionnel. Voir ce député dans cet état déplorable et renvoie un seul message : la dictature. Les jeunes conscients ne vont pas se laisser intimide par ce régime anachronique et boulimique. Nous avons tous cette capacité de lire les lois et de les appliquer en toute règle.
Abdramane Diarra : La lutte ne fait que commencer. Face à ce genre de situation, la désobéissance civile est la seule méthode à suivre.