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Election présidentielle au Mali : Une vingtaine de candidats pour le palais de Koulouba !
Publié le dimanche 30 juin 2013  |  L’Hebdo du Burkina


© aBamako.com par A S
Obsèques des militaires victimes du crash d`hélicoptère.
Bamako, le 15 avril 2013 à la base de l`armée de l`air. Les soldats maliens tués dans le crash d`hélicoptère survenu le 12 avril dernier à Sévaré, ont été conduits dans leur dernière démeure en présence du président par intérim Dioncounda Traoré


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Le 28 juillet 2013, la population électorale malienne ira aux urnes pour élire le locataire du palais de Koulouba. Cela après une crise sans précédent dans l’histoire du pays qui a causé des pertes en vies humaines, la destruction d’une partie du patrimoine historique et surtout qui a failli diviser le pays en deux. Cela relève d’un passé récent car avec les accords de Ouagadougou conclus le 18 juin 2013, la réconciliation est sur la bonne trajectoire et les différents protagonistes sont tous prêts pour que l’élection présidentielle se déroule convenablement sur toute l’étendue du territoire. Maintenant, l’heure est à la course vers le palais de Koulouba ou déjà une vingtaine de candidats sont investis par leurs partis politiques.


N’est pas président qui veut et on ne devient pas aussi président à l’improviste. Mais dans une république démocratique, tout citoyen peut y prétendre, voire rêver être présidentiable. Là aussi, il y a un coût et une confiance qu’il faut au préalable capitaliser au sein des populations.

C’est ainsi que parmi la petite vingtaine de candidats déclarés, peu peuvent espérer jouer un véritable rôle. Selon les textes qui réglementent la candidature au Mali, les candidats devraient remettre auprès de la Cour constitutionnelle la déclaration de candidature qui doit recueillir la signature légalisée d’au moins dix (10) députés ou cinq (05) élus communaux dans chacune des régions et du district de Bamako. Un élu ne peut soutenir plus d’un candidat.

Chaque candidat doit déposer une caution de 10 millions de FCFA remboursable à 50% pour les candidats ayant obtenus 5% au moins des suffrages exprimés lors du 1er tour de l’élection présidentielle. Au Mali comme partout ailleurs, l’élection présidentielle ouvre les portes aussi bien aux prétendants sérieux qu’à des candidatures de complaisance.

Parmi la vingtaine de candidature, on note cinq figures emblématiques qui sont  : Ibrahim Boubacar Keïta, Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Soumaïla Maïga et Moussa Mara. Ils étaient candidats au scrutin qui devait se tenir en 2012. Malheureusement, le coup d’Etat avait interrompu le processus. Aujourd’hui, ils sont déjà en pleine campagne de rassemblement de leurs troupes.

Qui sont-ils ces prétendants au fauteuil de Koulouba  ?

Ibrahim Boubacar Keïta, c’est un habitué à la course présidentielle du Mali. En 2002, l’annulation de plus de 541 000 bulletins par la Cour constitutionnelle l’avait écarté du deuxième tour à moins de 4 400 voix près.

En 2007, il était arrivé deuxième derrière Amadou Toumani Touré, réélu au premier tour. Six ans plus tard, les sondages laissent espérer à son équipe de campagne qu’il sera le prochain président du Mali. A 68 ans, cette figure respectée a exercé les plus hautes fonctions à savoir  : ambassadeur, Premier ministre (1994-2000), président de l’Assemblée nationale (2002-2007).

Soumaïla Cissé  : Au lendemain du scrutin de 2002, il créa l’URD avant de rejoindre l’UEMOA comme président de la commission de 2004-2011. Il fut auparavant ministre des Finances, du Commerce et de l’Equipement pendant les deux mandats d’Alpha Omar Konaré. L’Union pour la république et la démocratie (URD) est la deuxième force politique à l’Assemblée nationale du Mali. Soumaïla Cissé, 63 ans et natif de Tombouctou espère donc faire le plein de voix dans le Nord comme en 2002 et parmi les Maliens de l’étranger.

Pour triompher de cette élection il misera plus dans le sud du pays où l’électorat est plus dense et sa popularité moins affirmée. Modibo Sidibé, à 60 ans il a aussi exercé des hautes fonctions au Mali dans les deux dernières décennies. Directeur de Cabinet d’Amadou Toumani Touré (1991), ministre de la Santé (1993-1997), ministre des Affaires étrangères (1997-2002), Premier ministre (2007-2011) sous Amadou Toumani Touré. Seulement son parcours politique s’est réalisé en dehors de tout parti politique.

Actuellement, ce sont les forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE) créées en avril 2013 qui soutiennent sa candidature. Moussa Mara, à 38 ans il est certainement l’un des plus jeunes candidats à cette élection. Il se présente sous la bannière de Yelema (le « changement  » en Bambara) et ne compte pas faire de la figuration, même s’il s’agit de sa première participation.

Lors des législatives de 2007, il avait mis en ballotage Ibrahim Boubacar Keïta dans la commune IV de Bamako avant d’y remporter les municipales deux ans plus tard avec une liste indépendante. Même sans expérience à une élection présidentielle, il compte néanmoins faire tâche d’huile au scrutin de juillet 2013. Bref, cette élection présidentielle malienne qui amorcera à coup sûr la réconciliation au Mali est tant attendue par les Maliens eux-mêmes que par l’ensemble de la communauté internationale.

Théodore ZOUNGRANA



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