Iyad ag Ghali est le chef jihadiste le plus recherché par les commandos français. Il aurait pu être parmi les 27 terroristes tués par un bombardement aérien suivi d’un assaut héliporté de forces spéciales. Mais ce Touareg, chef traditionnel radicalisé d’un clan du massif des Ifoghas, a la baraka.
Il était peut-être l’autre nuit dans le Sahara, juste de l’autre côté de la frontière, que les soldats français se gardent bien de franchir par crainte de froisser la susceptibilité algérienne. Lors de son voyage officiel à Alger en décembre 2017, Emmanuel Macron aurait abordé le cas d’ag Ghali avec le vice-ministre de la Défense nationale. Les services de renseignements français soupçonnent en effet le chef terroriste d’être sous la protection des services algériens. Mais le vice-ministre a démenti formellement.