Dans la nuit du 22 au 23 novembre, l’armée malienne et la force française Barkhane ont encore frappé. Quelques jours après la mort annoncée d’Al-Mansour Ag Alkassim, c’est une nouvelle opération foudroyante qui vient de mettre fin à l’impunité dont bénéficiait le Front de Libération du Macina (FLM) depuis des années. Une certitude : le chef de cette katiba est mort. Proche d’Iyad Ag Ghali et pilier du JNIM, Amadou Kouffa a bien été tué pendant l’opération militaire.
Les forces de la coalition internationale, en soutien de l’armée malienne, poursuivent leur mission de sécurisation du Mali, jusque dans les plus sombres recoins des zones revendiquées par les terroristes du centre du pays. Cette action d’ampleur, menée dans la région de Mopti, scelle dans le marbre de la Liberté, un succès supplémentaire dans la lutte contre les Groupes armés terroristes.
Amadou Kouffa, ce prédicateur radical malien, invitait l’ensemble des musulmans à « rejoindre le djihad » et appelait les Peuls, en particulier, à l’insurrection et à venir grossir les rangs des terroristes. Son sinistre plan de recrutement s’est lentement tourné vers la jeunesse malienne, dont l’éducation religieuse est confiée à des soi-disant « marabouts ». Ces derniers exploitent la confiance qui leur est accordée pour inculquer les préceptes djihadistes à ces enfants, de façon à ce qu’ils deviennent les nouveaux soldats du FLM. Mais ça, c’était avant.
Hier, cette action audacieuse et foudroyante a laissé entrevoir une aveuglante lumière dans le noir tunnel des terroristes. Plus qu’un lieutenant d’Iyad Ag Ghali, c’est tout une katiba qui est tombée. Plus qu’un affaiblissement, c’est une éradication qui est en cours. Aujourd’hui, le Mali se lève sous un jour nouveau ; celui de la lutte contre tous les discours de haine et prend son destin en main pour agir contre les extrémistes qui voudraient soumettre et diviser les enfants du pays. Demain, la traque continue dans le nid de vipères des troupes d’Iyad et jusqu’au serpent lui-même. Cette opération fulgurante vient de te le prouver, cher Iyad ; même dans les dunes les plus reculées de l’Adrar, la partie de cache-cache est bientôt terminée.