Dans la mouvance de la journée internationale de l’enfant, l’ONG Sinjiya-ton de Magnambougou a organisé Samedi 24 novembre, une journée culturelle à la faveur des enfants démunis, dont elle fait la prise en charge. La cérémonie d’ouverture était présidée par Mme Ndeye DIALLO, représentante du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, en présence de M. Abdoulaye Coulibaly, Directeur du Samu social au Mali et de M. Mahamadou TOURE président de l’ONG Sinjiya-ton.
Avec une cinquantaine d’enfants démunis en charge, l’ONG Sinjiya-ton existe depuis 20 ans. Elle héberge, éduque et forme des orphelins, des enfants abandonnés et ceux de familles démunies.
Le président de l’Association, dans son allocution, a rappelé que cette journée fait honneur aux enfants du monde, particulièrement ceux en situation difficile. «La Journée mondiale de l’enfance a été créée en 1954. Elle est célébrée chaque année le 20 novembre, afin de promouvoir le respect et les droits des enfants. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Déclaration des droits de l’enfant, à travers la résolution 1386 adoptée en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. Depuis 1990, la Journée marque également l’anniversaire de l’adoption de la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l’enfant. Quand on parle de droit, nous devons penser automatiquement à ceux qui n’ont aucun moyen de défendre les leurs. Je parle ici de ces enfants démunis qui, sans notre aide, verront leurs droits les plus élémentaires piétinés », a-t-il souligné, avant de rappeler que le Thème de 2018 est : «Les enfants prennent les commandes et peignent le monde en bleu». Selon lui, cette journée, au-delà de l’aspect commémoratif de ces avancées en matière de droits, doit offrir à tous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Quant à la représentante du Ministère de la promotion de la femme, de l’enfant, elle a indiqué que cette journée doit être une occasion pour chaque couche de la société de jouer son rôle dans la protection des droits de l’enfant. «Les mères et les pères, les enseignants, les infirmières et les médecins, les dirigeants ou les militants de la société civile, les chefs religieux ou de communautés, les chefs d’entreprises et les professionnels des médias, de même que les jeunes et les enfants eux-mêmes peuvent jouer un rôle important et faire de cette Journée mondiale de l’enfance un événement à part dans leur société, pour leur communauté ou pour leur pays», a-t-elle invité avant d’indiquer que la journée mondiale de l’enfance offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde.
Selon elle, le thème de cette édition » Aller au bleu pour chaque enfant « , au-delà d’une journée, établit clairement un caractère universel de la question des droits de l’enfant et des efforts conjugués pour tous les acteurs. «Oui, notre pays ira bel et bien au bleu pour chaque enfant. En cela, nous nous basons sur les actions portées en faveur de l’enfant et de la femme, souscrit dans le programme présidentiel de 2018-2023 de Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, président de la République, chef de l’État», a-t-elle promis.
La journée a été agrémentée par des prestations et expositions artistique des enfants de l’ONG Sinjiya-ton.