Lancé officiellement le 6 novembre dernier, le DDR porte déjà ses fruits ! Et pour cause ? Les combattants des groupes signataires adhèrent au processus en grande pompe. Pendant que certains internautes restent perplexes, d’autres félicitent le gouvernement pour cette avancée très honorifique dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix. Votre Facebookan du jour !
Mali Kanu : «Désarmement 1 500 combattants ont déposé les armes en 2 semaines ».
Deux semaines après le lancement officiel du processus «Désarmement, Démobilisation et Réinsertion» (DDR), à Gao, le président de la Commission nationale chargée du programme DDR, Zahabi Ould Sidi Mohamed, évalue à 1 500 le nombre de combattants enregistrés à Gao, Tombouctou et Kidal.
«Environ 1 500 combattants ont volontairement déposé les armes à Tombouctou, Gao et Kidal. C’est vérifiable sur le terrain. Nous nous attelons à lever d’éventuels d’écueils», a déclaré à l’AFP le président de ladite Commission.
L’information a été confirmée par Mohamed El Maouloud Ramadane, un responsable de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), ex-rébellion à dominante touareg).
«Malgré les difficultés, l’espoir de paix est vraiment permis»», a déclaré M. Ramadane. Avant d’ajouter: « Je suis à Tombouctou. Je peux vous dire qu’entre nous et les mouvements armés proches de Bamako, l’ambiance est conviviale. Si on courrait pour faire la guerre, maintenant on court pour faire la paix ».
Il a félicité la Commission nationale DDR, la MINUSMA et les partenaires du Mali pour, selon lui, la réussite de l’évènement.
Un problème qui avait ralenti le début de l’opération DDR est maintenant résolu, a affirmé un diplomate en poste à Bamako.
« Certains combattants exigeaient d’être recrutés avec le grade de général par exemple alors qu’ils n’ont aucune formation militaire. Cette exigence a été refusée par tout le monde, y compris les partenaires étrangers du processus de paix», a précisé cette source diplomatique.
«L’enregistrement a donné un effectif de 34 000 combattants (en principe concernés par le désarmement). Pour la suite, il s’agit de voir ceux qui se présenteront au screening (sélection) car l’exercice est volontaire», avait expliqué Zahabi au début de ce le 6 novembre dernier.
L’accord de paix de 2015 signé entre Bamako et l’ex-rébellion à dominante touareg, dont l’application accumule les retards, prévoit l’inclusion, par ce processus de DDR, des combattants d’ex-groupes rebelles ou pro-gouvernementaux au sein d’une armée nationale restructurée, plus représentative des populations du Nord en particulier.
L’exécution du DDR est censée constituer une nouvelle étape importante vers le retour de la stabilité dans le nord du Mali, immense pays du Sahel toujours confronté à la menace jihadistes malgré plus de cinq années d’interventions militaires internationales
Abdramane Diomandé : « Un résultat et salutaire »
Le DDR se déroule avec rapidité et succès. Plus de 1 500 combattants ont déposé les armes en deux semaines un résultat salutaire pour le gouvernement malien.
Alpha Sow : « Une très bonne nouvelle »
Une très bonne nouvelle qui prouve que tous les moyens sont en train d’être déployés par le gouvernement malien pour le retour de la paix sur le sol malien. La paix n’est plus qu’une question de temps. Bravo à tous les acteurs qui de près ou de loin ont contribué pour le retour de la paix. Vive le Mali.
Sidi Traore : « Le mot Mali continuera »
Bien fait, mais après, il y a un autre désarmement ici à Bamako (la politique). Cette affaire est basée ici à Bamako, parce que ce plan n’arrange à 60% des membres du gouvernement. Idem aussi pour l’opposition. Parce qu’au Mali, on cherche à s’enrichir mais pas pour faire avancer le pays. Et ça, c’est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement et pour l’opposition aussi.
L’opposition toujours prête à souligner les erreurs et non-prête à proposer des solutions. Mais moi je dis, le mot Mali continuera même s’il souffre actuellement à cause du plan politique malien et français. Le Mali restera toujours Mali. Je vous demande un pardon et merci.
Moussa SY : « Ces gens n’ont aucun amour de ce pays »
Mais je ne comprends rien de tous ceux qui disent que c’est quelques choses de bien : 1 500 combattants ont laissé les armes et vont être intégrés dans la fonction publique.
Ce sont 1 500 combattants, en 2012, qui ont égorgé nos centaines de militaires innocents qui ne faisaient que défendre notre Maliba.
Ils ont égorgé des agents de l’Etat à Kidal, qui ne faisaient que leur travail. Ces gens n’ont aucun amour de ce pays et voilà ils ont pris les armes hier ; et aujourd’hui, ils sont fonctionnaires.
Sidiki Santara : « L’insécurité s’accroît de jour en jour »
Il y a déjà eu combien de désarmements? Mais l’insécurité s’accroît de jour en jour. Qu’on ne nous casse pas les oreilles.
Mountaga Doukara : « je suis pour la paix »
La paix c’est bien. J’ai compris maintenant pour être écouté au Mali, il faut prendre des armes et tuer des gens innocents et tu seras intégré dans la fonction publique. Mais quels sont leurs diplômes et ils font quoi alors je pose la question. Je suis pour la paix mais je suis contre injustice. Vive le Mali vive ; la République
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