L’atelier sur l’étude de mise en œuvre d’un code postal et d’un système d’adressage au Malitenu du 21 au 23 novembre dernier à Bamako a permis l’adoption d’un système d’adressage pour la redynamisation du secteur postal au Mali.
Suivant les recommandations de la journée mondiale des postes, la direction générale de la Poste du Mali a organisédu 21 au 23 novembre un atelier national de validation de l’étude de mise en œuvre d’un code postal et d’un système d’adressage au Mali. Cet atelier national, qui porte sur l’étude de mise en œuvre d’un code postal et d’un système d’adressage au Mali, est l’émanation d’une synergie amorcée par la Poste du Mali en partenariat avec l’autorité de régulation des télécommunications et postes et le bureau international de l’union postale universelle.
Pour le PDG de la Poste du Mali, Ibrahima Haïdara, le code postal est un identifiant à plusieurs caractères numériques et alphanumériques. «Il est la première information qui permet d’identifier la localité du destinataire d’un courrier. Chaque bureau distributeur dispose d’un code postal qui lui est propre de même que chaque localité. Il ressort que le code postal est l’élément premier et déterminant de toute adresse. Puisqu’il est l’identifiant unique et universel. L’adressage est un aspect très important pour une institution comme la Poste», affirme le PDG.
Hormis les questions d’acheminement des courriers, la poste se positionne pour jouer sa partition sur le plan sécuritaire, ajoute-t-il. Et de poursuivre : «Une adresse bien précise permet de localiser une situation d’insécurité. Même les aspects GPS seront pris en compte par notre système d’adressage. Aujourd’hui, la Poste suit son chantier de rénovation et elle juge impérieuse la validation de cette l’étude de mise en œuvre d’un code postal pour impulser une nouvelle dynamique à l’ensemble du service postal tout en améliorant sensiblement la qualité de ses prestations…»
Le thème de l’atelier illustre parfaitement la volonté du département, rappelle le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, Cheick Oumar Maïga. Pour lui, les deux thématiques constituent des vecteurs d’échanges multiformes et une composante primordiale de l’adresse pour assurer une meilleure qualité de distribution des courriers.
«L’acquisition d’une adresse permet aux Maliens d’être actifs économiquement en leur donnant l’opportunité d’utiliser un compte bancaire et autres services. Dans un monde en perpétuelle mutation, où l’adresse physique a montré ses limites, pour honorer le rendez-vous de la révolution numérique, nous avons l’obligation d’emprunter le train de l’innovation. Cet impératif exige des solutions numériques qui offrent une couverture beaucoup plus large. Aucun passager ne doit rester à la gare de train», affirme-t-il.