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Lutte contre les violences basées sur le genre : Une campagne pour dénoncer les cruautés
Publié le jeudi 29 novembre 2018  |  L’Essor
Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre sur les Violences faites aux filles
Bamako, le 27 novembre 2018 Le ministre de la promotion de la femme a présidé une Rencontre sur les Violences faites aux filles
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Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Diakité Aïssata Traoré a présidé, mardi au Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant, le lancement de la Campagne « 16 jours d’activisme » contre la violence faites aux femmes et aux filles.
La cérémonie a enregistré la présence du chef de file des partenaires techniques et financiers, Josiane Yaguibou, du représentant du maire de la Commune III, Aboubacar Sy et d’autres invités.
Le thème retenu est : « Orangez le monde : Tous unis à l’écoute des filles survivantes de violence ». Il marque la volonté de l’Etat et de ses partenaires à placer les survivantes des violences basées sur le genre au cœur des actions de prévention contre ce phénomène.
Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a expliqué que la célébration de la campagne témoigne de la volonté des autorités à soutenir toutes les initiatives et actions en faveur de l’autonomisation des femmes et l’épanouissement des filles. Dr Diakité Aïssata Traoré a rappelé que la célébration de la campagne contre les violences faites aux femmes et filles a été lancée en 1991 par le premier institut international pour le leadership et coordonnée par le centre pour le leadership mondial des femmes. « En célébrant cette campagne, nous voudrions informer, sensibiliser et mobiliser populations, autorités publiques, organisations de la société civile, collectivités, secteur public et privé, survivantes, individus et institutions de coopération en faveur de la prévention et de l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles », a expliqué le ministre. Pour Aïssata Traoré, l’année 2018 a été particulièrement douloureuse pour les femmes et les filles, car de janvier à août, le nombre de cas de violences basées sur le genre rapporté par le sous-cluster VBG s’élève à 1948 cas, soit 27% d’augmentation par rapport aux cas rapportés à la même date en 2017. Elle a également signalé que 70% des données collectées en 2018 proviennent essentiellement des régions du nord et du centre du pays.
La quasi-totalité des survivants, a-t-elle poursuivi, sont de sexe féminin (97%), dont 53% ont moins de 18 ans. Au regard de la recrudescence d’actes de violences dirigés contre les femmes et les filles, le ministre a indiqué que les autorités du pays, en collaboration avec l’ensemble des partenaires, ont adopté des politiques publiques, des instruments juridiques, des programmes, stratégies et mécanismes appropriés pour prévenir et offrir des services adéquats aux femmes et aux filles survivantes de ces violences. S’agissant de la prise en charge des survivantes, la responsable du département en charge de la Promotion féminine a souligné que 83% ont bénéficié de soins médicaux, 7% d’une sécurité/protection, 8% de l’assistance juridique, 12% de subsistance, 28% ont trouvé des lieux sûrs pour refuge. En outre, 100% des survivantes reçues ont bénéficié de soutien psychosocial.
Le ministre a également déclaré que les défis liés à la prévention et à la prise en charge des survivantes sont énormes pour l’atteinte de l’objectif « zéro violence ». Et d’ajouter que l’un des défis majeurs reste, non seulement, l’adoption d’un texte législatif spécifique contre les violences basées sur le genre mais aussi le renforcement ou la mise en place de services de prise en charge surtout pour l’écoute des femmes et filles survivantes.
En soutien à la mobilisation générale de la campagne aux niveaux local, régional et national, Dr Diakité Aïssata Traoré a invité les secteurs publics et privés à illuminer en couleur orange leurs environnements de travail et leur espace en ligne tels que les sites web, et à porter la couleur orange pendant toute la campagne.
Abdoul Karim
COULIBALY
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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