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‘Facebookan’’: la presse réprimée se mobilise
Publié le mercredi 5 decembre 2018  |  Info Matin
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l’agression, la nuit du jeudi 29 novembre dernier, de Monsieur El hadji Hamidou Touré, journaliste du site d’information « Malimedia.com », par un officier de l’armée est le sujet principal qui anime les débats, depuis quelques jours. Cette agression fait, à la publication sur une affaire de détournement de fonds au sein de la Commission-vérité-justice et réconciliation (CVJR) dans lequel le nom de l’officier est cité. Actualité oblige, les facebookeurs donnent leur avis sur la question. Votre Facebookan du jour !

Mali Beni « Un sujet préoccupant »

La question de la liberté de la presse ne cesse d’être un sujet préoccupant dans un pays qui a de la peine à panser complètement les plaies laissées par les différentes crises sécuritaires répétitives que vit le pays, depuis 2012 et la division jamais enregistrée au sein des différentes couches politiques et civiles, suite à la dernière élection présidentielle de notre pays.

Après la disparition du journaliste de l’organe d’investigation « Le SPHINX », Birama Touré, dont l’affaire n’avance pratiquement pas au niveau de la justice, malgré la célébration des cérémonies funéraires par la famille du journaliste disparu, les récentes répressions de manifestations au cours desquelles beaucoup de journalistes ont été violentés dans l’exercice de leur fonction ; l’outrage et la séquestration récents des droits du nommé Salif Diarra, journaliste du site « Mali Actu » dans des circonstances non encore précises ; la comparution le 29 novembre dernier de Boubacar Yalkoué, directeur de publication du quotidien « Le pays » devant le tribunal suite à une plainte de la Cour constitutionnelle ; voilà que la liste continue de s’allonger avec cette nouvelle agression sur la personne de Elhadji Hamidou Touré par le colonel Makalou, responsable de la CVJR, un organe censé apaiser le cœur de ceux dont les droits ont été violés durant cette période d’injustice.

Telles sont, entre autres, des situations qui dépassent les professionnels des médias. C’est pourquoi, au cours de leur assemblée générale, ils ont dit « trop c’est trop », et « plus jamais » de tels actes à l’encontre d’un journaliste au Mali.

Si lors de la rencontre de samedi dernier avec les responsables de la Commission-vérité justice et réconciliation (CVJR), ces derniers avaient proposé une solution à l’amiable, les confrères du journaliste victime ont dit niet à toute forme de solution négociée et veulent que cette affaire soit un exemple pour tous ceux qui se cachent derrière le pouvoir pour agir n’importe comment. Monsieur Touré est revenu sur les faits dans le but d’éclairer les journalistes sur ce qui s’est passé, car il commençait à y avoir différentes interprétations négatives de la situation.

Abdoulaye KONE : « Quel paradoxe » !

Dans une Commission dite « Vérité, Justice et Réconciliation « on tente d’éliminer physiquement un journaliste. Quel paradoxe !

Seydou Oumar TRAORE : « Le désormais ancien Ségal de la CV a été chassé »

Le désormais ancien Ségal de la CV a été chassé, mais n’a pas démissionné de son propre chef. Il s’agit bien du Lieutenant-colonel Abdoulaye MACALOU qui a invité le journaliste Hamidou Toure dans son bureau pour le tabasser avec 6 gardes en armes, le séquestrer et le menacer de mort s’il révélait cette affaire et autre. Son tort, avoir dénoncé la mauvaise gestion financière à la CVJR. Ce haut gradé de l’armée malienne s’est fait une sale réputation au fil des ans à la CVJR, tellement belliqueux et craint de tous pour ses violences verbales et physiques que le président de la Commission l’évitait. Très fort en mensonge et en chantage, il fait croire, dans sa lettre, qu’il a démissionnée librement alors qu’il a été viré. C’est la preuve qu’il est menteur et qu’il n’est pas honnête. Sinon, sa lettre pourrait préciser que c’est à la demande du Président du CVJR qu’il a démissionné. Même si certaines sources informent que la lettre attribuée aux présidents du CVJR est fausse, nos sources sont formelles que monsieur MACALOU a été contraint à la démission. Il fait honte aux officiers supérieurs de notre belle et digne armée.

Méhariste Azalay N’Azawad : « Ils seront tous jugés »

Retenez bien les noms, les visages le temps des comptes arrivera. Ils seront tous jugés, la farce et blague sont finies, depuis le bourrage des urnes, la fraude nous a appris que le pouvoir au Mali peut être volé par des délinquants donc, le Mali intègre ramassera tous les. incrédules !

Abba Abba : « Un militaire qui sa place que les bureaux »

Humm, non c’est le Mali qui n’a pas raison. Ce mec-là ne peut pas tenir 10mns sur un théâtre d’opérations au nord, à l’est ou au centre. Sa place c’est vraiment dans un bureau sinon…

Aminata Ouédrago : «aucune preuve matérielle »

Aucune preuve matérielle pour appuyer la théorie du journaliste qui semble avoir une haine contre la CVJR. Et vous viendrez avec vos preuves « Matérielles.

Mohamed Amadou Zouroukou : « Les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi »

Les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi. Donc, force doit rester à la justice. Que le droit soit dit. Nous avons un grand respect pour la corporation, mais les journalistes aussi doivent cultiver le respect de la déontologie.

Hermann Didier Sangaré : « Tous les journalistes du Mali doivent écrire un édito »

Tous les journalistes du Mali doivent écrire un édito sur lui, sa vie, sa carrière tous les jours pendant 40 jours. Et, il faut exiger à sa hiérarchie de l’envoyer au nord pour qu’il se batte contre Yad Ag Aly.

Dioubaly Diawara : «Pourquoi tout ce boucan » ?

Pourquoi tout ce boucan ? Il faut porter plainte, car il est un sujet de droit. N’ayez pas de complexe ni crainte.

Abdoulaye Coulibaly : «Publier juste pour vendre » !

Les journalistes doivent toujours apporter les preuves de leurs publications. Éviter de Publier juste pour vendre !!!

Baber HAIDARA : «Un lieu d’humiliation »

La commission-vérité, justice et réconciliation du Mali est devenue un lieu d’humiliation, de violence et de tabassage. Mon Dieu ! Comment un musulman peut demander à un autre de pisser dans une bouteille et de boire cette urine ?

Paul Diarra : «Trop c’est trop »

Tout ce que moi je dis à la presse malienne, c’est de se montrer professionnelle et honnête parce que vraiment trop c’est trop. En une année, pas mal de journalistes ont eu affaire avec la justice ? Faute de leur irresponsabilité, de leur mensonge sur les gens pour leur fin économiste.

Fantichka Sow : « un phénomène inquiétant »

La persécution des journalistes au monde est un phénomène inquiétant. Par ailleurs, il faut aussi faire comprendre à ces journalistes de respecter la déontologie de la presse et d’être professionnel pour la stabilité du pays.

Malick Mounir Soumounou : «chaque jour, on va les agresser »

Tant que les journalistes maliens ne se montrent pas professionnels, chaque jour on va les agresser. Des indignes que vous êtes !
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