L’hôtel Mi Casa (ACI 2000) abrite depuis ce jeudi 29 novembre 2018 l’atelier de validation des textes de création du secrétariat permanent de l’observatoire de la politique nationale de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme (PNLEVT). A travers la mise en place de ce dispositif, il s’agit pour les autorités du pays de faire face aux multiple défis et enjeux sécuritaire que le Mali compte relever.
L’ouverture des travaux était présidée par le chef de cabinet du ministère des Affaires religieuse et du culte, Amadou Oumar DIAKITE, en présence du chef de la mission civile de l’UE (EUCAP Sahel Mali), Philipe RIO.
Financé par l’EUCAP-Mali, cette rencontre regroupe les représentants des départements ministériels concernés, les représentants des organisations de la société civile, des autorités religieuses, des leaders communautaire, des partenaires, etc.
L’objectif de cette rencontre est de susciter l’appropriation et l’adhésion des participants à la création et à l’opérationnalisation des organes de mise en œuvre de la PNLPLEV. Il s’agit aussi de recueillir la contribution des participants afin d’améliorer la qualité des projets de textes qui leur sont présentés.
Dans son intervention, M. DIAKITE a salué le partenariat stratégique et dynamique avec l’EUCAP-SAHEL, avant de souligner le soutien et l’accompagnement de la Mission européenne pour le Sahel au Mali dans l’organisation et le succès du présent atelier.
«Le présent atelier est organisé pour partager avec les parties prenantes les projets de textes de création du Secrétariat permanent et de l’Observatoire national de l’extrémisme violent et du terrorisme », a-t-il précisé.
La validation de ces deux organes donnera un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de cette Politique nationale, est convaincu le Chef de Cabinet.
«Le combat contre l’extrémisme violent et le terrorisme est l’affaire de nous tous, comme le montre le processus d’élaboration de la Politique nationale et son Plan d’action, qui a été participatif et inclusif», a précisé M. DIAKITE.
Le Chef de Mission civile de l’EUCAP Sahel, Philippe RIO, avait auparavant rassuré quant à l’appui technique, matériel et financier de son institution, avant d’insister sur « le caractère inclusif et l’appropriation par la population elle-même de la question sécuritaire» dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
«Nous comptons sur vous et le travail de mobilisation de la population pour mener ce combat parce c’est une problématique sociale. Car, avec votre implication, c’est la moitié du travail qui est abattu », a-t-il lancé en guise d’appel à la Société civile et à tous les autres acteurs, qu’ils soient institutionnels ou non institutionnels.
A signaler que le Gouvernement a approuvé, par décret n°2018-0197/P-RM du 26 février 2018, la Politique nationale de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme violent et le Terrorisme et son Plan d’Action 2018-2020.