Les rideaux sont tombés sur les travaux de l’atelier de lancement du Programme sous régional (Burkina, Mali, et Niger), intitulé « soutenir les institutions démocratiques et politiques sensibles aux préoccupations sécuritaires des citoyens », soutenu par le NDI avec le financement du NED, hier jeudi, à l’hôtel Salam, par l’actualisation de la feuille de route des trois Centres d’études stratégiques du Liptakop-Gourma, adoptée, en mai dernier au Niger.
À l’issue des deux jours de travaux, les participants ont identifié trois domaines prioritaires, à savoir : la coopération sous régionale en matière de sécurité ; de la prévention et gestion des conflits ; et de la gouvernance locale.
Aussi, les participants ont eu à faire des propositions de pistes d’actions prioritaires pour faciliter l’élaboration de cette stratégie et définir la part contributive des partenaires du programme.
En termes de réflexion sur les piliers pour l’élaboration d’une stratégie de communication de Centre stratégique pour chaque pays, les travaux ont permis de déterminer les litiges liés à chaque Centre stratégique, tels que la connaissance du Centre, leurs missions et domaines d’interventions par les populations, les institutions et les organisations de la société civile.
Les participants ont mis un accent sur la communication dans les langues locales ; proposer une démarche pour une stratégie efficace et pertinente ; et déterminer les actions prioritaires.
S’agissant de la prise en compte du genre et des personnes marginalisées dans les stratégies et politiques sécuritaires, les travaux ont fait émerger quelques lignes directrices et approches à adopter par les partenaires du programme pour plus d’inclusion dans leur invention.
Par ailleurs, la rencontre de Bamako a actualisé la feuille de route des trois Centres d’études stratégiques (CES) du Liptakop-Gourma, adoptée, en mai dernier au Niger.
Enfin, note-t-on, des réflexions menées au cours des deux jours ont permis de faire ressortir des actions permettant d’améliorer la collaboration et l’interaction entre les trois CES et les organisations de la société civile des trois pays.
Il convient de souligner que le présent programme vise le développement de la collaboration régionale entre les institutions gouvernementales, les parlements et la société civile des trois pays, pour contribuer à l’élaboration de stratégies de sécurité inclusives et harmonisées pour renforcer la légitimité des démocraties émergentes.
Aussi, cette initiative sous régional vise entre autres le renforcement de la stratégie de mise en œuvre du programme dans les trois pays ; le développement de la coopération sous régionale entre les institutions gouvernementales, les parlements et la société civile du Mali, du Burkina et du Niger ; la collaboration avec l’institution intergouvernementale telle que l’autorité du Liptako-Gourma, en vue de contribuer à l’élaboration de stratégies de sécurité inclusives et harmoniées qui vont renforcer la légitimité des démocraties en construction, soumises à rude épreuve par les effets pervers de la crise.
Il a enfin noté que ce Programme sous régional permettra une meilleure connaissance des enjeux et défis se rapportant au secteur de la sécurité dans la région du Sahel et à une confirmation et l’engagement du soutien de l’autorité du Liptako-Gourma aux Centres d’étude stratégique.
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