Bamako abrite, de ce 28 au 30 novembre, la 8è réunion de suivi du portefeuille du ‘’Mécanisme de financement régional des activités de la santé sexuelle et reproductive dans l’espace CEDEAO’’. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée, ce mercredi à l’hôtel Sheraton, par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Pr Samba SOW. C’était en présence du représentant du directeur général de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) ; de la représentante des partenaires techniques et financiers et les participants venus de plusieurs pays de la CEDEAO.
La réunion de suivi de la mise en œuvre du Mécanisme de financement régional de la santé de la reproduction, dans l’espace CEDEAO, est une occasion privilégiée pour stimuler et mettre en pratique une réflexion critique sur les stratégies et la mise en œuvre des activités. La rencontre vise à mettre l’ensemble des intervenants dans une dynamique de réflexion, d’évaluation participative et d’apprentissage mutuel, centrée sur les recueils et l’analyse systématique d’informations en vue d’améliorer la mise en œuvre du mécanisme et d’atteindre les résultats et impacts souhaités.
Durant les trois jours que dureront ces assises, il sera question de déterminer le niveau des résultats dans les sept pays bénéficiaires (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Guinée Bissau, Niger Mali, Sierra Léone) ; d’initier les gestionnaires des trois nouveaux pays (Gambie, Guinée et Libéria) ; d’identifier les facteurs de succès, les leçons apprises, les contraintes et difficultés liées à la mise en œuvre du MFR ; de formuler les orientations et recommandations pour 2018 et 2019 ; de renforcer les capacités des sous bénéficiaires sur la gestion des fonds mis à disposition ; de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes (acteurs clés des pays, PTF, OOAS), discuter des activités transfrontalières au nœud prochain et finaliser le processus de planification opérationnelle des activités pour 2019.
La représentante des partenaires techniques et financiers a expliqué que la mise en place du Mécanisme de financement régional a été un succès et compte aujourd’hui de nombreux bailleurs, contribuant ainsi à une mise en œuvre élargie et renforcée du programme. Pour elle, ces contributions supplémentaires sont dues d’une part à la qualité des activités mises en œuvre, dans leur conception et leur suivi et d’autre part, à l’importance stratégique que revêt la thématique de la santé de la reproduction à l’échelle régionale.
Le représentant du directeur général de l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) a noté que la présence effective des principaux acteurs de la mise en œuvre du programme est une opportunité pour, non seulement apprécier l’importance accordée par tous aux échanges entre les parties prenantes au Programme, mais aussi pour témoigner d’une manière générale de l’intérêt porté aux actions visant l’amélioration de la santé des populations de l’espace CEDEAO.
« Les programmes en revue ont pour but de contribuer à améliorer la santé de la reproduction dans l’espace CEDEAO et visent à satisfaire la demande en services en planification familiale et améliorer la disponibilité des produits liés à la santé sexuelle et reproductive, en particulier les contraceptifs », a affirmé le responsable de l’OOAS.
Il a invité les acteurs du Programme à relever sans complaisance les forces et les faiblesses des expériences antérieures et cerner les bonnes pratiques devant nourrir les perspectives à tracer au regard des défis générés par de nouvelles dynamiques de terrain.
A son tour, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Pr Samba SOW, a affirmé que le Mécanisme de financement régional des produits de la santé sexuelle et reproductive dans l’espace CEDEAO est un Programme qui a pour objet d’accélérer la transition démographique dans les pays membres. ‘’Cet important programme dont le Mali a intégré en 2018 est en parfaite adéquation avec les objectifs de la Politique de santé en général et la santé de la reproduction en particulier », a déclaré le Pr Samba SOW.
Selon lui, les défis à relever pour l’atteinte des objectifs assignés à ce programme demeurent encore élevés. Des défis qui ont pour noms : la disponibilité du personnel qualifié et compétents nécessaires à l’offre de services de planification familiale ; le suivi régulier des activités ; la disponibilité de toutes les gammes de contraceptifs ; la disponibilité permanente d’un système d’information fonctionnel à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
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