Dans un entretien accordé à l’Agence France Presse (AFP) le mardi 4 décembre 2018 et rapporté par le journal français Le Monde, le général Roger Cloutier fait comprendre que les États-Unis n’ont aucune vocation de se désengager en Afrique par la réduction annoncée en novembre dernier de ses effectifs sur le continent noir où une crise multidimensionnelle sévit et touche tous les pays sur le plan international. Mais qu’au contraire, ils sont à la recherche d’autres pistes d’intervention plus rentables. Les États-Unis ont pour vocation de se concentrer davantage sur la gestion de la concurrence russe et chinoise.
Notons que cette grande puissance dispose présentement en Somalie, au Niger et en Libye d’environ 7 200 soldats. Ces unités des forces spéciales accompagnent les armées nationales dans leur combat contre les djihadistes, indique Le Monde. Ils disposent également de 2000 soldats servant de formateurs des armées nationales dans leurs opérations de maintien de la paix. « Ils participent aussi à des manœuvres conjointes et à des opérations de coopération, notamment avec les forces françaises de l’opération « Barkhane », au Mali, auxquelles ils fournissent une assistance principalement logistique », explique Le Monde. Au général Cloutier d’expliquer que la présence des États-Unis est juste à titre préventif.