Cette formation axée sur l’amélioration des capacités des premiers acteurs, est nécessaires à la réussite d’enquêtes, de traçage des armes à feu et de collecte de renseignements
Depuis lundi dernier, une formation de 5 jours a débuté à l’hôtel Salam de Bamako. Consacrée sur la pratique spécialisée en rapport avec les investigations et poursuites pénales des infractions liées aux armes à feu, cette formation vise à définir, développer et promouvoir des standards plus élevés en matière d’enquête. Elle est initiée et mise en œuvre par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en collaboration avec le ministère de la Justice, garde des sceaux, sur financement de la République fédérale d’Allemagne.
Le représentant de l’ONUDC, Leonardo Lara dans son intervention dira que ce cours de formation pratique fournira aux agents chargés de l’application de la loi, la connaissance et la compréhension sur les attitudes et capacités nécessaires, à la réussite des missions liées aux enquêtes et au traçage des armes à feu. Elle permettra de donner une certaine assise à la coopération régionale et internationale.
Leonardo Lara nourrit le vœu de voir que ce cours de formation, ayant servi à améliorer les connaissances des participants, d’être mises au service de la recherche de l’objectif visé. Il a aussi souhaité que les compétences acquises soient partagées avec les autres acteurs des services concernés par cette lutte.
Le représentant du ministre de la Justice, garde des sceaux, non moins coordinateur du Programme de lutte contre le trafic illicite de la drogue et la criminalité organisée, Souleymane Coulibaly, de son côté, dira que la présente formation à l’endroit des acteurs de premiers rang dans la lutte, est une aubaine et démontre à suffisance, la transversalité de cette question.
« Les méthodes d’enquête sur les armes à feu, les déclencheurs d’enquête, l’identification et traçage des armes à feu, les sources et l’utilisation des renseignements, les procédures de l’analyse d’information et la mise en œuvre de la coopération internationale sont autant d’éléments qui vous enseigneront que chaque arme peut avoir son histoire, son curriculum vitae » a avancé, le procureur Coulibaly.
Avant, d’admettre que l’exploitation de cette histoire par une enquête diligente de la procédure, une bonne orientation par le magistrat du parquet ou une information méticuleuse au niveau du cabinet d’instruction, peut parfois, aboutir à des résultats inattendus.
Le représentant du ministre a exhorté les acteurs retenus pour ce cours, à accorder une plus grande attention à la présente session de formation, dont les avantages dépasseront leur seule personne. De même, à travers cette session, « les performances des structures respectives pourront s’améliorer, dans l’intérêt de cette lutte commune contre la criminalité transnationale et le terrorisme » a espéré Souleymane Coulibaly.