Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article
Editorial

En un mot : Dialogue de sourds
Publié le vendredi 7 decembre 2018  |  L’Indicateur Renouveau
L`Assemblée
© aBamako.com par FS
L`Assemblée Générale de mise en place du Comité de Pilotage de la Maison de presse du Mali
Bamako, le 15 Novembre 2014, s`est tenue l`Assemblée générale de mise en place du Comité de pilotage de la Maison Presse du Mali
Comment


Après plusieurs mois d’observation de la situation politique, les leaders religieux et notabilités tentent une médiation. La rencontre du mercredi dernier entre le Cardinal Jean Zerbo, le Chérif Ousmane Madani Haïdara, les familles Niaré et Touré et une délégation du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) conduite par Soumaïla Cissé estle début d’une médiation pour apaiser la tension politique. Fondamentalement,les chefs religieux et coutumiers ont, à travers cette démarche, souhaité une décrispation et l’instauration d’un dialogue entre les acteurs politiques du pays. En d’autres termes, obtenir des opposants et des tenants du pouvoir un rapprochement.

Mais à l’issue de la rencontre, les responsables du FSD étaient restés figés sur leur position et ont dénoncé les atteintes auxlibertés démocratiques fondamentales avec à la clé les arrestations qu’ils jugent illégales ou les détentions qualifiées d’arbitraires et surtout les répressions des manifestations du 2 juin et du 16 novembre 2018. A la suite de ces récriminations, que peut-on véritablement atteindre d’une telle rencontre ?Surtout que dans le communiqué du Front, ses responsables laissent apparaitre qu’ils n’ont jamais parlé de la reconnaissance de l’élection d’Ibrahim Boubacar Kéita. La seule chose que le FSD avoue avoir demandé c’est le dialogue pour,dit-il, mettre fin à la crise politique. Vraisemblablement, l’on est dans un dialogue de sourds puisqu’il faut s’attendre à une position figée du régime aussi. En tous cas, il revient de reconnaitre que les médiateurs du mercredi ont laissé pourrir la situation et ne pourront donc pas se dédouaner de critiques, notamment leur indifférence aux maux qui menacent notre pays.

DAK

Commentaires