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Modibo Kadjoké Clashe IBK et autres par rapport à l’interdiction des « Réunions publiques » à la bourse de travail: « Moussa Traoré semble être plus « républicain » que beaucoup de soi-disant acteurs du 26 mars »
Publié le lundi 10 decembre 2018  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature du Code de Bonne conduite des partis politiques et des candidats
Bamako, le 06 juillet 2018 à l`hôtel Radisson Blu. Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme EMERGE, l`Institut National Démocratique (NDI) qui appuie et soutient les partis politiques pour les élections de 2018, a réuni les candidats à la présidentielle et les partis politiques pour la signature de leur Code de Bonne Conduite aux diverses consultations électorales du Mali.
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L’arrêté du gouverneur du district de Bamako portant règlementation de certaines zones et lieux sensibles dans le district de Bamako a frustré plus qu’un homme politique et défenseur des lois maliennes. Pour sa part, le président de l’APM Maliko, Modibo Kadjoké, a clashé le président IBK et ses collaborateurs sur sa page Facebook.

Cette décision d’interdiction des rencontres et réunions publiques à la Bourse du travail et d’autres lieux, venant d’IBK, celui qui a qualifié un dictateur de renommée de grand républicain, ne doit surprendre personne. C’est ce qu’a voulu expliquer le président de l’Alliance Pour le Mali (APM-Maliko).  « Un chef d’Etat africain en exercice a affirmé le jour de son investiture que le président Moussa Traoré était « républicain ». Cela a surpris plus d’un, vu le combat dans lequel cet homme d’Etat s’est jeté des années durant », a-t-il rappelé.
Pour bien taper sur IBK et de nombreux démocrates, l’ancien ministre de l’Emploi et de la

formation professionnelle rappelle ce que disaient les Ségoviens : « Je n’ai pas vu ça, je n’ai pas entendu çà ; c’est que tu n’as pas vécu longtemps » avant d’ajouter : « Eh bien, avec le temps, on peut comprendre le sens du combat de nombreux démocrates et patriotes sincères ».
Moussa Traoré semble être plus « républicain » que des soi-disant acteurs du 26 mars
Le président de l’APM-Maliko n’en décolère pas et fustige les soi-disant démocrates, acteurs du 26 mars 1991.

« Moussa Traoré est effectivement « républicain ». En tout cas, il semble l’être plus que beaucoup d’entre nous, soi-disant « acteurs du 26 mars », a-t-il écrit sur sa page Facebook. A en croire le candidat malheureux de l’APM-Maliko à la présidentielle passée, le président Moussa Traoré, au fort de l’insurrection de 1991, malgré que son régime fût vacillant, n’a pas osé toucher à ce symbole emblématique de la lutte syndicale et démocratique de notre pays qu’est la Bourse du Travail. « Ce sanctuaire du peuple souverain vient d’être « interdit à toutes réunions publiques par le gouverneur du District, alors que le pays est aux mains de certains de ceux qui ont combattu Moussa Traoré, soi-disant pour la démocratie et la liberté d’expression », a-t-il dit haut et fort.
Modibo Kadjoké se demande de ce que les enfants doivent comprendre de nos idéaux et luttes ainsi contrariés par une telle dérive. « Était-ce juste des convictions de circonstance, de la démagogie pour arriver à nos fins : la boulimie du pouvoir ? » se pose-t-il la question.
Modibo Kadjoké affirme sa détermination à dénoncer toutes les violations de la loi
Très remonté, le président de l’APM-Maliko affirme qu’ils ne vont jamais se taire devant la négation des idéaux de leurs combats. « Nous devons refuser cela pour l’éducation de nos enfants : vérité d’hier doit être vérité d’aujourd’hui ou ne l’est pas ! », a-t-il dit haut et fort. Et d’ajouter : « Quoiqu’il en soit, j’élève ici une vive protestation contre cet acte malencontreux et regrettable qui, en plus, est irrecevable ».

Pour Modibo Kadjoké, l’Exécutif doit mettre un cran d’arrêt à des mesures controversées du genre. Il a aussi invité les syndicalistes à réagir face à cette violation. « J’espère que les syndicalistes d’aujourd’hui auront le courage de leurs devanciers pour protester et dire non comme tous ceux qui l’ont fait savoir », a-t-il sollicité.
Avant de terminer, il a lancé un appel à tous les défenseurs des droits de l’homme. « Indignons-nous pour ne pas être complices ! », laisse-t-il entendre.
Boureima Guindo
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