Concours d’éloquence à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) : Dr Abdoul Karim Diamouténé honoré!

News

Art et Culture

Article

Art et Culture

Publié le lundi 10 decembre 2018 | Le Sursaut

Dans une salle archipleine de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG), s’est tenue hier dimanche 9 décembre 2018, la 1ère édition du concours d’éloquence organisé par le Regroupement des Jeunes pour l’Appui à l’Education (R.J.A.E). L’évènement parrainé par le Dr Abdoul Karim Diamouténé, a enregistré la présence du président de l’Association des Editeurs de Presse Privée, El Hadj Basidiki Touré, des professeurs de la FSEG, dont le Pr. Zakari Y Kaka et le coordinateur de ce regroupement, Mohamed Sékou Simpara. A l’issu du concours, ont été respectivement classés, 3ème, 2ème et 1er, Mme Bagayogo Zahara Coulibaly (13, 66), Fatoumata Coulibaly (16,16) et Salim Coulibaly (17,66).

« Peut-on espérer à un Mali meilleur avec une jeunesse sans culture ». Voilà le thème qui était au centre de cette 1ère édition. Pour l’occasion, ils étaient dix jeunes étudiants de passer à tour de rôle au pupitre pour émerveiller le public par des prestations aux contenus différents.

Premier au pupitre pour livrer son mot de bienvenue, le représentant du Doyen de la FSEG, Dr Mamadou Cissé. Lequel a saisi l’opportunité pour mettre le curseur sur certaines des réalisations du Doyen de la FSEG. Selon lui, la FSEG a fait plus de bond sur les 8 ans de gestion de l’actuelle équipe dirigeante que durant les 50 ans de gestion depuis l’indépendance. « C’est sous sa mandature que le Mali a enregistré son tout premier professeur agrégé du CAMES » a-t-il déclaré, tout en soulignant que la FSEG chaque année favorise la formation de 8 Docteurs.

A sa suite au pupitre, l’honneur est revenu au président de l’Assep, El Hadj Bassidiki Touré sollicité par le coordinateur du R J A E, de sacrifier à la tradition pour témoigner tout son soutien à cette initiative, dont il juge salutaire.

Dans son intervention, largement ovationnée et appréciée par le public, le président de l’ASSEP a tenté de sculpter la personnalité du parrain de l’évènement, dont il considère comme un ami d’enfance, un confident et un complice. « Meilleur dans tout, Dr Abdoul Karim Diamouténé, depuis à bas âge, s’est toujours comporté en intellectuel et en responsable » a-t-il témoigné, tout en soulignant que l’homme a initié beaucoup d’activités dans son quartier visant à renforcer les capacités des jeunes élèves.

En plus, il a soutenu que la vraie force de son ami d’enfance, réside dans sa capacité d’écoute ainsi que sa capacité à résoudre les problèmes sans la moindre panique.

En effet, le président de l’ASSEP n’était pas venu à cette rencontre les mains vides. Conscient que rien ne peut se faire de nos jours sans un plan de communication, le président Touré, s’est engagé à donner en guise de soutien un contenu médiatique à toutes les activités futures du regroupement des jeunes pour l’appui à l’éducation. « Je prends cet engagement en tant que président de l’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP), une faitière des patrons de presse » a-t-il fait savoir, tout en promettant également au doyen de la FSEG, que sa Faculté bénéficiera des mêmes prestations dans la presse malienne.

Pour sa part, le Dr Diamouténé dira que c’est une responsabilité énorme de parler an tant que parrain, mais surtout en tant qu’enseignant doté de la lourde responsabilité d’éduquer et d’enseigner aux filles et aux fils de la nation les connaissances nécessaires pour le développement économique harmonieux du Mali. « Par leurs actes, ces étudiants viennent de nous faire espérer, ils nous disent qu’un Mali meilleur est possible et même irréversible avec eux » a-t-il déclaré.

Oui, dit-il, car conscient des contextes souvent très difficiles dans lesquelles se déroulent leurs formations en amont de la faculté et ici à la FSEG, ces étudiants sont sortis de leurs réserves pour prendre leur destin en main, en initiant entre eux, des cours de renforcement et des modules complémentaires dans le but d’améliorer leur apprentissage et leur compétitivité sur le chemin du travail.

D’après lui, c’est pendant des mois entiers que ces jeunes ont travaillé dans l’ombre à se renforcer en vue de faire face aux défis actuels et futurs. « Aujourd’hui est le jour de l’éclosion pour eux. Ils ont décidé de prendre à témoin l’opinion de leur prise de conscience et de leur engagement » a-t-il déclaré.

A noter que cette cérémonie a été couronnée par des remises de cadeaux.

Par Moïse Keïta

Commentaires

Dans le dossier