Né le 1992 à Dougara dans le cercle de Bankass, fils de Bourama et d’Awa Guindo, Boubacar Guindo, manœuvre domicilié à Dar-Salam, célibataire et père de 3 enfants, comparaissait devant la Cour d’assises de Bamako, le vendredi 7 décembre 2018, pour répondre de l’accusation de de meurtre et vol qualifié.
Selon l’arrêt de renvoi, le 17 mai 2017, au crépuscule, le corps sans vie avec le visage ensanglanté d’un certain Mamadou Samba Diallo a été retrouvé par ses enfants, dans une chambre de sa famille à Dar-Salam. Après les funérailles, et sans soupçonner quiconque, ses enfants ont cherché ses cartes nationales d’identité, de l’INPS et de l’AMO en plus de l’argent que disposait le défunt, en vain. C’est à partir de cet instant que leur attention fut attirée par la disparition soudaine du sieur Boubacar Guindo qui le ravitaillait en eau potable. Lequel était aussi connu comme quelqu’un de très familier au défunt.
Trois jours plus tard, lorsqu’ils ont aperçu le nommé Boubacar Guindo, ils l’ont tout de suite amené au commissariat de police du 1er Arrondissement où il passa aux aveux au cours de l’interrogatoire. Plus précisément, Boubacar Guindo reconnut avoir tué Mamadou S. Diallo par strangulation avant de soustraire frauduleusement son argent. Il convient de retenir que grâce à une fouille corporelle effectuée par les limiers du commissariat de police du 1er Arrondissement, le téléphone du défunt a été retrouvé sur lui.
La perquisition effectuée à son domicile a permis à la police d’accéder aux cartes d’identité des dames Mariam, Mamadou Coulibaly et Maimouna Diarra, qui ont été victimes de vols, courant année 2016. C’est ainsi que Boubacar Guindo a été inculpé pour meurtre et vol qualifié. Après délibérations, la Cour d’assises l’a condamné à 20 ans de réclusion.