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Rapport 2018 d’Amnesty Internationale : « Les Droits de l’Homme se portent très mal au Mali », Ramata Guissé, Directrice Exécutive Amnesty International Mali
Publié le mardi 11 decembre 2018  |  Le Combat
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Elle avance comme preuve: l’interdiction des marches, la répression des manifestations pacifiques, la suppression du Ministère des Droits de l’Homme,… Pour compléter cette liste, elle précise qu’il est déplorable qu’aucune mesure n’ait été concrètement envisagée pour améliorer les Droits humains. Le Rapport 18 d’Amnesty International rend compte de la situation des Droits humains en 2018 dans 159 pays et territoires. Tout au long de cette année, des Gouvernements issus de toutes les tendances politiques ont continué de réprimer les Droits à la Liberté d’expression, d’association et de réunion.

En 2018, il y a eu de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne, notamment le Mali, où ont été réprimés les Droits de l’Homme de manière violente avec la volonté de restreindre les possibilités des Défenseurs des Droits humains, empêcher les médias de s’exprimer librement et démocratiquement, des violences faites aux manifestants et d’autres voix dissidentes. Contrairement aux années antérieures, où Amnesty présente son Rapport en février ou en mars, cette année, elle a choisi la journée de 10 décembre, marquant le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Le document présente la situation des Droits de l’Homme ayant été vécue durant l’année 2018 dans toutes les Régions du monde. La Journée des Droits de l’Homme est célébrée chaque année, le 10 décembre. C’est le jour anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme en 1948. La lutte pour l’égalité s’est illustrée de façon particulièrement retentissante et visible dans le combat pour les Droits des femmes. Les femmes militantes sont à l’avant-garde du combat.

En effet, en 2018 encore, de nombreux Gouvernants soutiennent ouvertement des politiques et des lois qui assujettissent et répriment les femmes. C’est pourquoi Amnesty demande aux États de prendre les mesures nécessaires pour protéger les Droits des femmes, les normes internationales en la matière et de procéder à des réformes profondes des lois nationales puis d’envisager des mesures assurant l’autonomisation des femmes et la protection de leurs droits. Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de 7 millions de membres qui prennent l’injustice comme une affaire personnelle.

Mahamadou YATTARA : LE COMBAT

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