Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le fils de l’otage française Sophie Pétronin affirme que Paris a refusé une "proposition inespérée" des ravisseurs
Publié le mardi 11 decembre 2018  |  AFP
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali
Comment


Bordeaux - Sébastien Chadaud-Pétronin, fils de Sophie Pétronin, l’otage française détenue au Mali depuis près de deux ans, a affirmé mardi à l’AFP que les ravisseurs de sa mère lui avaient fait une "proposition inespérée" que le gouvernement français a "refusée".

Interrogé par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères n’avait pas répondu en début de soirée.

"J’ai pu entrer en contact avec les ravisseurs et ils m’ont fait une proposition inédite et inespérée qui prenait en compte la gravité de la situation. J’ai soumis cette proposition au Quai d’Orsay qui l’a refusée et qui a refusé de rentrer en communication avec les ravisseurs", a affirmé M. Pétronin, sans vouloir en dire plus.

Il s’expliquera plus longuement, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse vendredi 14 décembre à Paris, dont le lieu et l’horaire seront précisés ultérieurement.

Le fils de l’otage française dit avoir effectué récemment "deux voyages à Nouakchott (Mauritanie) et trois à Bamako (Mali) en trois semaines". "C’est à l’occasion de ces déplacements que j’ai pu entrer en contact avec un médiateur choisi par les ravisseurs. Je me suis entretenu physiquement avec lui trois fois, et à l’avant-dernier rendez-vous, il m’a fait cette proposition", a-t-il dit, refusant de préciser le lieu de ces rencontres.

"Aujourd’hui la proposition n’est plus d’actualité", a expliqué M. Chadaud-Pétronin, "car le gouvernement français a exercé des pressions afin de démanteler cette filière de communication". Et d’ajouter: "à ce jour, je n’ai pas d’explication du Quai d’Orsay, si ce n’est qu’il est dans d’autres démarches qui nous semblent à nous, nébuleuses et stériles".

La dernière vidéo où apparaissait l’otage de 73 ans, longue de 7 minutes, avait été reçue mi-juin. Elle y apparaissait très fatiguée et le visage émacié, et en appelait au chef de l’État. Son fils avait lancé le 12 novembre un cri d’alarme sur la gravité de l’état de santé de sa mère.

La septuagénaire qui, au moment de son enlèvement à Gao (nord Mali), le 24 décembre 2016, dirigeait une association d’aide aux orphelins, affirmait dans sa dernière vidéo redouter de devenir une otage sacrifiée après avoir été une otage oubliée.


rhl/ff/mw/or
Commentaires