Dans le cadre du récent remaniement du Gouvernement de notre pays, le parti MODEC a tenu une conférence de presse le vendredi 28 JUIN 2013 dans la grande salle de la Maison de la presse de Bamako. La cérémonie était présidée par le Président l’honorable Konimba Sidibé, à son côté M. Mahabé Sylla, Secrétaire aux relations extérieures du parti, M. Tiéoulé Fané, Secrétaire aux finances et plusieurs autres personnalités.
Selon le président, l’honorable Sidibé, les vraies motivations de ce remaniement sont entre autres de mettre la main sur le magot des finances publiques en « dégageant Tiénan Coulibaly » du ministère des finances en raison de son opposition farouche à certaines mauvaises pratiques de gestion des ressources publiques. Volonté de pousser à la démission en nommant à sa place un ministre du parti du président de la République qui sera certainement plus accommodant que Tiénan Coulibaly ; mettre la main sur la gestion de la fonction publique en mettant dehors Mamadou Namory Traoré qui a entrepris une vaste opération d’assainissement de la gestion de la fonction publique en nommant à sa place un ministre URD sachant que les malversations mises au grand jour par Mamadou Namory Traoré datent de la période de gestion d’un ministre du même parti. Pour le président, la volonté des autorités de la transition est de faire de bonnes affaires qui ne sont rien d’autres que l’achat d’une soixantaine de véhicules pour la présidence et le bureau du Premier ministre : 2,2 milliards de francs CFA à la société CFAO, la réhabilitation du palais présidentiel : 4,4 milliards de francs CFA avec la société chinoise CHECHEC, la vente du patrimoine immobilier de l’Etat libéré par le déménagement des ministères de la cité administrative, l’achat de 600 camions fabriqués en Chine : 40 milliards de francs CFA.
Dans son mot de la fin, le président affirme qu’il faut une explication claire des autorités de la transition sur les faits évoqués, annuler ce remaniement, organiser la résistance des citoyens contre toutes les mauvaises pratiques de gestion qui déshonorent notre pays à un moment où le monde entier est mobilisé au chevet de notre pays pour le sauver.