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L’ASMA rafle en Commune III
Publié le mercredi 12 decembre 2018  |  Le Témoin
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© aBamako.com par A.S
Politique: 1er congrès de ASMA
Bamako, le 06 décembre 2014 au palais de la culture Amadou Hampate BA. L`Asma a tenu son premier congrès, sous la présidence de Soumeylou Boubeye Maiga.
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Après une longue disette consécutive à ses bisbilles au sein de l’Adema, son ancien parti, le PM SBM reprend du poil de la bête dans son bastion politique. Il s’agit de la Commune III où il a longtemps assuré le rôle de Secrétaire politique de la section du Pasj avant d’abandonner du terrain au profit du Maire du District Adama Sangaré. La création de l’Asma-CFP, dans le sillage de son départ de l’Adema, n’a pas donné lieu à un rebondissement de l’homme dans son fief. Mais avec son accession à la Primature, la Commune III n’est point en train de résister à la vague SBM. Comme un peu partout à travers le pays, le microcosme politique du cœur de la capitale malienne est tombé sous son nouveau charme. Et, tenez-vous bien : les adhésions viennent du côté où on s’y attend le moins. Il s’agit de la très ancienne dissidence conduite par l’ancien président de la Jeunesse Adema parti au Rpm, Alassane Deamé, et l’ancien adjoint au maire de la Commune M. Semega. C’est au dernier nommé, du reste, que devrait revenir le privilège d’être le porte-étendard du parti du Premier ministre aux législatives. L’ASMA en tire quant à lui le parti de disposer d’un embryon là où elle rêvait à peine d’en disposer.

Les habitants de Missabougou s’indignent

Face à l’empoisonnement impitoyable dont ils sont l’objet depuis l’ouverture mitigée du chantier des accès au 3ème Pont, les pauvres riverains de ladite voie publique n’ont pu se retenir de sortir de leur silence. Une manifestation musclée a ainsi pris d’assaut la rue pour obstruer le passage des gros-porteurs et autres usagers qui déversent depuis plus d’un mois de la poussière rouge sur les occupants des demeures environnantes. La fluidité de la circulation en a été affectée durant plus d’une heure avant que les manifestants de Missabougou ne lèvent le blocus. Ils se sont donné rendez-vous la semaine prochaine pour poursuivre la grogne contre les affres d’une agression écologique qui se manifeste depuis quelques semaines par une épidémie de toux chez les sujets les plus faibles : les enfants. La faute à la boulimie d’un maître d’œuvre qui continue de lésiner sur les fonds malgré les cris du cœur de ses victimes. En effet, en violation des clauses propres à tous les marchés de même nature, le rythme d’arrosage quotidien du chantier n’est jamais respecté en dépit de la proximité du fleuve. Où sont passés les ressources ? La colère et les manifestations populaires à Missabougou demeureront légitimes aussi longtemps que l’équivoque n’est pas levée sur l’énigme par l’entreprise RAZEL.

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