Afrique
Rwanda : Diane Rwigara recevra bientôt un appel d’acquittement
Publié le jeudi 13 decembre 2018 | Le Pays

© Présidence de CI par DR
Le Président du Rwanda, SEM Paul KAGAME offre un déjeuner de travail "Smart Africa" à ses homologues Lundi 18 juillet 2016. Kigali. Dans le cadre du 27ème Sommet ordinaire de l`Union Africaine, Le Président du Rwanda, SEM Paul KAGAME offre un déjeuner de travail "Smart Africa" à ses homologues. |
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À l’occasion d’une conférence de presse le mercredi 12 décembre 2018, Jean Bosco Mutangana, le procureur général du Rwanda, informe du prochain appel acquittement de Diane Rwigara, opposante rwandaise, ainsi que de sa mère pour incitation à l’insurrection.
L’affaire Rwigara continue toujours de troubler les esprits au Rwanda. Accusée d’incitation à l’insurrection ainsi que de falsification de documents, l’opposante rwandaise est en passe d’obtenir un appel de son acquittement. Jean Bosco Mutangana, procureur général du Rwanda, a indiqué lors d’une conférence de presse ce mercredi : « L’accusation n’est pas satisfaite du jugement et nous avons décidé d’interjeter appel dans les prochains jours ». Sur Jeuneafrique, on précise qu’il ne s’est pas limité à ces propos : « Nous avons eu le temps de lire attentivement le verdict de la Haute Cour dans le dossier Rwigara, et nous avons décidé d’aller de l’avant et de faire appel. Nous pensons que les preuves que nous avons présentées devant la Haute Cour n’ont pas été complètement prises en compte ».
Rappelons qu’au début du mois de décembre cette opposante ainsi que sa mère et d’autres co-accusés avaient obtenu un acquittement de la part de la Haute Cour de Kigali. On se rappelle que le tribunal se disait ne pas être en détention d’éléments de preuve permettant de maintenir l’opposante condamnée. Aux dires du tribunal, les propos de Diane Rwigara contre le gouvernement n’étaient nullement une « incitation à l’insurrection », mais plutôt relevaient de son droit à la liberté d’expression.
Quant à la falsification des signatures afin de participer aux échéances électorales de 2017, le tribunal n’a pas pu vérifier sa véracité. Toutefois, il est essentiel de noter que le rejet de la candidature de l’opposante à ces échéances électorales avait été profondément critiqué par les organisations de défense des droits de l’Homme ainsi que par des gouvernements occidentaux.
Fousseni TOGOLA
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