Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

‘Facebookan’’: une servante brûlée par sa patronne
Publié le jeudi 13 decembre 2018  |  Info Matin
Comment


L’image d’une fille, à moitié brulée, a fait le buzz sur Facebook. D’après les commentaires des internautes, c’est une servante qui a été ébouillantée par une fille de famille aisée de Bamako. Cet acte a suscité le débat sur les dangers de l’exode rural des filles. En tout cas, tout le monde a été unanime que les servantes sont victimes d’injustices sociales commises sur elles par les employeuses. Votre Facebookan du jour !

Mamadou Hachimi Diallo : « La mobilisation à bien payé »

Arrestation de la criminelle. Dans mon post d’hier, je faisais cas de la fille-servante Mlle Kanambaye qui avait été brûlée par l’eau bouillante ou l’huile bouillante. La présumée coupable, Mme Kadiatou BATHILY, aurait été déférée à la prison de Bolé aujourd’hui. Le jugement aura lieu le 28 janvier 2019 et l’audience est publique. C’est vous dire que le changement que vous souhaitez tous peut très bien venir de vous, par de telles mobilisations pour la justice et l’équité devant la justice. Au lieu de passer votre temps à insulter ou diffamer, apportez votre concours, par la mobilisation, qui ne consiste qu’à alerter les autorités sur des dysfonctionnements et irrégularités. Et cela de la manière la plus simple.

Jean pierre James Issa : «Merci pour l’extraordinaire mobilisation » !

Merci à toutes et à tous pour l’extraordinaire mobilisation. Et pourquoi ne pas créer une page spéciale pour de telles actions et alertes, afin de mieux suivre la suite donnée aux interpellations dans un cadre de la société civile et même nous porter partie civile pour avoir accès aux dossiers.

Adama COULIBALY : « On devrait entendre ces féministes parler mais… »

Merci à tous. Prompt rétablissement à la demoiselle. C’est le moment de dénoncer toutes les exactions et abus perpétrés à cette catégorie par des femmes mêmes. Et ces mêmes femmes plaident contre les violences faites aux femmes. Par qui ? On devrait entendre ces féministes parler mais… C’est aussi çà, notre « Espace d’interpellation républicaine’’.

Seinabou Traoré : « je suis sans mots ».

Meilleure santé, je suis sans mots devant de telles sauvageries. Indignons-nous, en tant qu’humain d’abord. Ensuite, étant des femmes Après, comme nous sommes. Il faut savoir que les humains sont de plus en plus. Justice sera rendue pour préserver l’avenir

Abba Abba : « L’ennemie du droit de la femme est la femme »

Une preuve que les militantes des droits des femmes doivent d’abord se regarder se sensibiliser d’abord avant de s’en prendre aux hommes comme ennemis. L’ennemie du droit de la femme est la femme, de l’excision à la maltraitance des aides ménagères se trouvent la femme au départ

Monoko Toaly : « Terrible » !

Cet acte traduit pleinement les réalités des familles dites riches. Des familles où les femmes mariées ont fui leurs responsabilités d’épouses pour déverser toutes les tâches sur les pauvres filles. Des femmes qui ne savent plus faire la cuisine. Des Femmes qui ne savent plus faire la vaisselle. Des femmes qui ne peuvent plus laver les dessous de leurs époux. Tout est pour les bonnes. Terrible ! Certaines s’étonnent devant des invités qu’il n’y ait pas de sel dans la sauce ou que le plat ne soit pas bien fait. Mais qui est la femme et épouse de la maison ? Elles trouvent des forces pour gronder la pauvre servante devant tout le monde. Alors que dire du reste ? En tout cas, la société africaine a perdu ses valeurs.

Anna Samake : «Que son corps ressente les mêmes douleurs » !!!!!!!

La justice sera de verser de l’eau chaude aussi sur tout son corps à cette dame ! Au nom de Dieu, c’est ce que je ferais si j’étais à la place de la victime pour que son corps ressente les mêmes douleurs !!!!!!!

Harouna Etienne Togo : « Très bien »

Très bien et bravo pour votre détermination et prompt rétablissement. Précisez le site du tribunal ça pourrait orienter ceux qui désirent allez au rendez-vous du 28 janvier.

Diallagueye Gueye : «Criminelle »

Criminelle ! Comment une vrai femme peut faire çà : verser de l’eau bouillante sur son prochain ? Madame quel que soit le problème, il faut savoir se maitriser ; vraiment mon cœur saigne !

Siramary Konaré : « C’est elle qui fait »

C’est elle qui fait tout, mais la moindre erreur peut la coûter très cher ! Si nous avons un ennemi dans ce pays, c’est l’inégalité sociale. La combattre est un devoir pour un Mali juste.

Mariam Traoré : «l’Etat doit faire quelque chose et nous »

Mais je pense aussi que les parents n’ont pas le choix d’envoyer leur enfant en ville. Enfin je me dis que tout bon parent aimerait que son enfant reste sur place. Mais comme moi, tout le monde connait la réalité dans nos villages. Donc ensemble, réfléchissons pour déjà faire en sorte que ces enfants aient de quoi pour rester chez eux. Oui l’Etat doit faire quelque chose et nous ? Je pense que chacun de nous pouvons aussi aider.

Djimé Kanté : « La victime n’est pas sa servante » !

Je voudrais vous donner quelques détails sur l’affaire de la dame qui a versée l’eau bouillante sur une servante. Loin de moi toute idée de vouloir justifier l’acte odieux de la patronne, mais il est important que vous sachiez que la victime n’est pas sa servante. En effet, dans cette grande famille Djok, les disputes entre femmes sont fréquentes et plusieurs d’entre elles ne se parlent même pas. Le jour de l’incident, trois servantes, sur instructions de leurs patronnes, ont battu la femme incriminée. Des traces existent sur son corps. Ceux qui connaissent les familles djok savent qu’il existe une rivalité mortelle entre les femmes, même de maris différents. C’est quand elle est parvenue dans la dispute à se défaire des griffes de ses agresseuses, qu’elle a instinctivement prit l’eau bouillante sur le feu qui était à sa portée et l’a jetée sur ses dames. L’une d’entre elles en a reçue suffisamment. Merci de votre attention. Encore une fois je ne cherche pas à justifier le geste inhumain, mais à apporter simplement quelques précisions. La victime n’est donc pas sa bonne, la patronne en question n’est pas une sorcière comme le pensent certains. Elle est très jeune (15 ans), souffre elle aussi de cette affaire qui s’est passée, il y’a même longtemps. La bonne est toujours dans la même famille, ses blessures se sont même cicatrisées.

Samory Toure : « Un Ladji ne ment pas »

Djimé prend nous au sérieux han ! Ce que tu dis n’est pas claire…. Un Ladji ne ment pas

Commentaires