A cause du procès de diffamation intenté par la Cour constitutionnelle contre le directeur de publication du journal « Le Pays », Boubacar Yalkoué, tous les commerces environnant du tribunal de première instance de la commune V ont dû fermer leurs portes. Une perte considérable pour ces commerçants qui n’ont eu d’autre choix que de constater impuissamment leur chance de faire de bénéficie filée entre les mains.
Selon des voisinages, c’est par peur d’incidents imprévisibles que ces commerçants ont décidé de ne pas prendre de risque d’ouvrir leur commerce le jour du procès. Et cela est occasionné par le dispositif sécuritaire déployé sur place. Le tribunal était encerclé par les forces de sécurité. Tout au long de la journée d’hier, les usagers étaient obligés de faire des déviations. Pour la simple raison que l’accès au tribunal était conditionné à la présentation d’une pièce d’identité malgré que le procès soit public.