La situation politique nationale continue à se détériorer : L’Alliance FSD-CoFoP-Adema Association prévoit un grand rassemblement demain à la place de la Liberté

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Publié le vendredi 14 decembre 2018 | Le Pays

© aBamako.com par A S
Meeting du collectif des Candidats de l`opposition
Bamako, le 7 Aout 2018 le collectif des Candidats de l`opposition a tenu un meeting au palais de la culture

Le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), la Coalition des Forces Patriotiques (CoFoP) et l’Adema Association ne lâchent pas leur combat pour le respect des principes démocratiques. Ils prévoient un grand rassemblement demain, samedi 15 décembre 2018, à la place de la Liberté.

La situation politique nationale se détériore de plus en plus. La tension continue de monter entre le gouvernement et L’Alliance FSD-CoFoP-Adema Association. Ces organisations ne sont, selon leurs dires, pas prêtes à céder leur combat face à la pression du gouvernement. C’est d’ailleurs pourquoi, malgré la répression de leur rassemblement pacifique le 16 novembre, et leur marche pacifique le 08 décembre dernier, elles prévoient un autre grand rassemblement demain, samedi 15 décembre, à la place de la Liberté. Cette annonce a été faite le 12 décembre, à travers un communiqué de presse conjoint.

Les raisons de ce rassemblement sont, selon les initiateurs, entre autres : la défense des libertés de réunion et de manifestation ; l’abrogation de l’arrêté « illégal et anticonstitutionnel » du 4 décembre ; la ferme condamnation de la répression policière ; la dégradation de la situation au centre du Mali ; l’opposition à la « division » et à la déstabilisation du pays par le projet de découpage administratif ; la dénonciation de l’insécurité grandissante ; la cherté de la vie et les difficultés financières de l’Etat qui , selon eux, sont les résultats de la gabegie financière et de la mauvaise gouvernance ; l’incapacité des autorités de « fait » à relever les défis, et l’insouciance de l’Etat.

Donc, il faut encore s’attendre à une autre répression puisque le gouvernement en est tristement devenu spécialiste.

Boureima Guindo

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