Selon le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), quarante-sept civils, membres de la communauté Idaksahak (Touareg) ont été "exécutés dans la nuit de mardi à mercredi à Tinabaw et Tabangout-Tissalatatene", près de Ménaka (Nord-Est), "par des bandits armés venus sur 20 motos". Le communiqué du MSA précise que « des femmes et deux enfants de moins de 8 ans » sont parmi ces civils tués lors de plusieurs attaques qui ont eu lieu entre le mardi 11 décembre et le mercredi 12 décembre 2018. D’après le porte-parole, Mohamed Ag Albachar, « les assaillants après leur forfait ont allumé un feu de brousse (et) sont repartis vers la frontière nigérienne" Après l’attaque, "les Forces armées maliennes (FAMA) et certains éléments des mouvements signataires de l’accord de paix d’Alger ont rejoint le MSA sur les lieux des massacres", détaille le communiqué du MSA. Le MSA demande à la MINUSMA, à travers sa cellule droit de l'homme, à faire la lumière sur ce massacre, et lance un appel aux "organismes humanitaires, au gouvernement malien à venir en aide urgemment aux victimes qui sont dans une situation humanitaire difficile".