L’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) a abrité, du 12 au 14 décembre 2018, la conférence de haut niveau sur le renforcement de l’efficacité des opérations de soutien à la paix mandatées et autorisées par l’Union africaine à travers le fonds de la paix. La cérémonie d’ouverture de la conférence était placée sous la présidence du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
A l’ouverture de la conférence, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga avait à ses côtés les ministres Tiémoko Sangaré de la Défense, Safia Boly des Réformes de l’Administration, Mme Bintou Kéita, sous-secrétaire générale pour les opérations au Département des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies et le général Cheick Dembélé, directeur général de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye.
Dans son allocution, le général Cheick Dembélé (directeur général de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye) a remercié l’Union africaine pour avoir fait confiance à son école pour abriter la Conférence de haut niveau. Au nom de ses équipes, il a exprimé leur gratitude au ministre de la Défense et des Anciens Combattants pour tout son soutien et ses orientations éclairées. “L’Ecole maintien de la paix (EMP) se sent encouragée par la tenue de cette conférence dans ses murs car elle s’inscrit en parfaite cohérence avec le Cadre stratégique que nous avons proposé, dès que nous avons été appelés à cette fonction. En effet, je pense que cette École, tout en continuant de se perfectionner sur son cœur de métier, à savoir la formation des personnels civils, militaires et de police, sur tout le spectre des questions liées à la paix et la sécurité, doit également avoir l’ambition (je pense tout à fait raisonnable) d’être un espace d’échange, de partage d’expérience et de réflexion sur des questions clés qui sont, on le sent déjà, en train de structurer tout le modèle de gestion dans ce domaine” a dit le directeur de l’EMP.
Puis il ajoute : “Ces initiatives vont se poursuivre. Sur une note toute personnelle, nous accueillons aujourd’hui des grands noms de l’Afrique avec un sentiment de fierté. Des personnes auprès desquelles nous avons eu le privilège d’apprendre et d’acquérir de l’expérience, dans des situations particulières. Ceci a été, jusque-là, un des moments les plus gratifiants de ma carrière d’officier”, a-t-il déclaré.
Durant les 3 jours de la conférence, les échanges ont porté sur, entre autres thèmes, “Comprendre l’ampleur, la portée et l’importance des défis ainsi que les principaux changements intervenus dans l’architecture internationale de paix et de sécurité” ; “Examen des efforts actuels de l’Union africaine et de ses Etats membres dans le cadre de ses réformes de financement, y compris du Fonds de la paix” ; “Arguments d’efficacité en faveur des opérations de soutien à la paix de l’Union africaine” ; “Financement prévisible et durable pour les opérations de soutien à la paix mandatées et autorisées par l’Union africaine” ; “Principes et priorités opérationnelles de l’Union africaine pour l’utilisation du fonds de la paix” ; “Relever le défi de l’état de préparation opérationnelle” ; “Principes et exigences en matière de protection des civils” ; “Appropriation du cadre de respect de droits de l’Homme et du Code de conduite et discipline dans les OSP mandatées/autorisées par l’Union africaine” ; “Justification de la nécessité des contribuions mises en recouvrement des Nations unies pour les opérations de soutien à la paix de l’Union africaine et domaines potentiels de soutien” ; “Présentation du document de synthèse, y compris des recommandations clés issues de la conférence”.