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Enseignement de la Sexologie et de l’homosexualité au Mali Voici les raisons de la colère rouge de l’Imam Mahamoud Dicko contre le Gouvernement Boubeye
Publié le lundi 17 decembre 2018  |  actmali
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© aBamako.com par a
Audience accordée par le Chef de l`Etat par intérim au Président du haut Conseil Islamique du Mali El Hadj Mahmoud Dicko.
Bamako,le 13 janvier 2013 à la résidence du Chef de l`Etat. Le Pr Dioncounda Traoré a reçu El Hadj Mahmoud Dicko.
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Le Ministère de l’Education Nationale du Mali a élaboré récemment en catimini avec l’appui technique et financier des Pays Bas un document appelé « Module d’Education Sexuelle Complète » destiné aux enseignants du fondamental. Ce module satanique destiné à faire l’apologie de l’homosexualité s’inscrit dans le Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC II) en cours d’élaboration, a engagé une grande réforme des curricula pour mieux adapter l’école aux besoins des jeunes et de toute la société malienne. Alerté de la nouvelle stratégie mise par le gouvernement pour légaliser l’homosexualité dans notre pays, cela après l’échec du code de la famille en 2011, l’imam Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali a fait une sortie musclée la semaine dernière sur les réseaux sociaux. Nous vous livrons les raisons de sa colère, tirées du module satanique qui doit préparer l’esprit de nos enfants à cette pratique de Sodome et Gomor. Aussi la liste des différents partenaires impliqués. Bonne lecture…. Les grandes lignes

QU’EST CE QUE L’ORIENTATION SEXUELLE ?

La préférence sexuelle (hétérosexuelle, homosexuelle ou bisexuelle) pour un membre du sexe opposé, de même sexe, ou les deux, pour la satisfaction sexuelle.

THEME 3 : TOLERANCE, INCLUSION ET RESPECT

- Tolérance et respect :

La tolérance, et le respect sont des valeurs d’une importance capitale pour des relations saines.

Tout être humain est unique et a de la valeur, et peut, au travers d’une relation d’amitié, et d’une relation d’amour, apporter une contribution à la société. Tout être humain a droit au respect, se moquer d’une personne est un comportement néfaste.

Tout acte de harcèlement ou d’intimidation visant une personne et fondé sur son état de santé, sa couleur, son orientation sexuelle ou toute autre différence est un acte irrespectueux et blessant et constitue une violation des droits de la personne.

La stigmatisation et la discrimination constituent une violation des droits de la personne. Il est de la responsabilité de chacun de défendre des personnes qui font l’objet de harcèlement ou de brimades.

- Inclusion :

Définition

L’inclusion est le processus par lequel des efforts sont faits afin d’assurer que tous, peut importe leurs expériences, peuvent réaliser leur potentiel dans la vie. Une société inclusive est caractérisée par des efforts pour réduire les inégalités, pour un équilibre entre les droits et les devoirs individuels

L’éducation à la sexualité est nécessaire à l’atteinte des droits sexuels et reproductifs, elle ne doit en aucun cas enfermer une personne au niveau de son identité.

Ainsi, il faut comprendre l’éducation à la sexualité comme une partie d’un projet d’émancipation collective et de justice sociale. Elles fournissent un cadre de référence en éducation à la sexualité pour reconnaître et répondre aux besoins de toutes et tous, notamment des jeunes traditionnellement en situation de handicap. Les lignes directrices mentionnent que les programmes de promotion de la santé doivent inclure « tous, peu importe leur âge, leur race, leur origine ethnique, leur identité sexuelle, leur orientation sexuelle, leur milieu socio-économique, leurs capacités physiques et cognitives, leur appartenance religieuse ou toute autre caractéristique de ce genre ».

Une éducation inclusive prend en considération les différents contextes sociaux et vise la justice sociale, répond aux besoins diversifiés des jeunes et propose des outils pédagogiques qui illustrent les diversités.

L’UNION DES PARTENAIRES……

Les mariages précoces, les mariages d’enfants et les situations de parentalité adolescente ont des conséquences négatives pour la société et pour la santé. Les lois et les pratiques sociales façonnent la manière dont le mariage, l’union des partenaires et le fait d’avoir des enfants sont organisés dans la société.

1- La parentalité

Décider de devenir parent est un droit pour toute personne, y compris pour les personnes ayant un handicap et pour les personnes vivant avec le VIH. Etre parent implique des responsabilités, pour cela il existe plusieurs manières pour des adultes de devenir parents : grossesse désirée, non désirée, adoption, procréation assistée et recours à une mère porteuse.

Par le mariage, des liens de parenté s’établissent entre deux individus, voire des familles.

COMMENT DEVENIR GAY OU LESBIENNE….

Il existe différentes façons d’exprimer son amitié et d’aimer une autre personne.

L’amitié et l’amour contribuent au bonheur des individus.

Les rôles dévolus aux deux sexes influent sur les relations interpersonnelles et l’égalité des sexes favorise des relations plus saines.

1- Relations amoureuses

L’amour, l’amitié, la passion et l’attirance sexuelle traduisent différents sentiments (joie, tendresse, tristesse, jalousie, chagrin,…)

Les amis peuvent avoir une influence positive ou négative les uns sur les autres.

Des relations étroites peuvent parfois évoluer vers des relations sexuelles.

Les rôles et les stéréotypes fondés sur le sexe peuvent avoir de profondes répercussions sur les relations amoureuses.

Les abus et la violence dans les relations ont un rapport étroit avec les rôles et les stéréotypes fondés sur le sexe.

Thème 1 : Normes et influences des pairs sur le comportement sexuel

1.1.Les Normes
Les normes correspondent à l’expression des valeurs et traduisent ce qu'il est convenu d'être ou ne pas être, de faire ou ne pas faire à titre individuel ou dans un groupe. On peut distinguer des normes de comportements, des normes de conformité sociales, des normes qui se réfèrent à la morale, à la psychologie…

Pour une meilleure intégration sociale, tout en respectant les normes du groupe, l’individu est obligé de prendre en compte les valeurs et normes de sa société.

Les coutumes sont porteuses de normes et de valeurs spécifiques se rattachant à une société. Les valeurs sont considérées comme étant des propositions positives admises communément par un groupe important, durant un temps assez long sur un territoire suffisamment large.

On peut distinguer les valeurs sociales communes et incontournables pour notre société - par exemple tolérance, solidarité, respect des autres…- et les valeurs individuelles qui correspondent à ce que chacun croit être bien/bon pour lui - respect de soi, partage...

1.2. Groupe de pairs

Le comportement du jeune adolescent n’est pas seulement influencé par sa famille. Il subit aussi l’influence des camarades de classe et des amis avec qui il forme le groupe de pairs. Un groupe de pairs est donc un ensemble de personnes présentant des caractéristiques communes (âge, milieu social, préoccupations, aspirations, etc.).Ces personnes sont susceptibles de s’influencer mutuellement.

Le groupe de pairs permet à l’adolescent de faire la transition des interactions sociales entre personnes du même sexe aux interactions sociales mixtes.

« C’est à l’adolescence que les relations avec les pairs prennent une place prépondérante, davantage qu’à l’enfance et qu’à l’âge adulte » (Bee et Boyd, 2008). Comme le groupe de pairs procure de l’affection, de la compréhension, puisqu’il sert de guide moral à l’adolescent; il influence grandement le développement de son identité. A l'adolescence, le jeune fuit sa famille pour retrouver ses pairs : Le groupe rend possible la gestion de certains conflits de dépendance infantile non résolus vis-à-vis des parents. Durant de longues heures, dans de véritables joutes oratoires, sont débattus des problèmes futiles ou importants : sociaux, philosophiques, sexuels, psychologiques, politiques.

Par la valeur gratifiante et structurante (fonctions essentielles du groupe), le groupe de pairs est pour l'adolescent un moyen grâce auquel il tente de trouver une identification, une protection, une exaltation et un rôle social.

Selon les résultats d’une étude sur l’influence du groupe pair sur l’adolescent réalisée en 2005 par Olds et Papalia, c’est à l’adolescence que les stéréotypes masculins et féminins de l’enfance s’assouplissent, l’identité sexuelle se complète et s’affirme avec la sexualisation du corps consécutive à la puberté et l’orientation sexuelle se précise. A cette période, l’adolescence se caractérise aussi par le conformisme à un groupe de pairs.Les jeunes s’influencent et se servent mutuellement de points de référence identitaire quant à leur façon de s’habiller, de parler, de choisir leur activité sociale et leur comportement sexuel.

Ainsi, au fur et à mesure que les adolescents deviennent plus autonomes, l’influence du groupe de pairs diminue. Les amitiés tendent à s’individualiser, les grands groupes se dissolvent et le style perd de son importance précisent les auteurs.

VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE

Le terme « violence basée sur le genre » est de plus en plus utilisé par certains acteurs pour mettre en lumière les dimensions sexospécifiques de certaines formes de violence à l’égard des hommes et des garçons.

1- VOIES DE RECOURS

Le Mali dispose dans son arsenal juridique bien de dispositions lui permettant de lutter contre les violences basées sur le genre. Parmi celles-ci, il y a en premier lieu, la Constitution du 25 février 1992,le Code de la famille et des personnes, le Code pénal, des lois spécifiques et des lettres circulaires.

De façon spécifique, la Constitution aborde la problématique des VBG aux niveaux entre autres de :

«La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l'intégrité de sa personne» (art. 1) ;

«Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l'opinion politique est prohibée» (art. 2).

«Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements inhumains, cruels, dégradants ou humiliants» (art. 3).

«L’éducation, l’instruction, la formation, le travail, le logement, les loisirs, la santé, et la protection sociale constituent des droits reconnus» (art. 17).

«Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord de son application par l'autre partie »(art. 116).

Les VBG sont abordées dans la Loi n°-01- 079 du 20 août 2001 portant code pénal en sa Section III : des coups et blessures - violences - tortures

2- Prise en charge

La prise en charge est multidimensionnelle. Elle est d’ordre médical, sécuritaire, juridique et psychosocial.

Le partenaire, les ministères et les ONG impliqués dans la rédaction du module satanique

- L’Ambassade du Royaume des Pays Bas ;

- Le Groupe Pivot-Santé Population à travers son Programme Education Sexuelle Complète « Kalan - Jogo - KƐnƐya » ;

- Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique à travers la DNS ;

- Le Ministère de la Jeunesse de l’Emploi et de la Construction Citoyenne à travers le Projet Jeunes ;

- Le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers le Programme PNLE ;

- Les Services centraux et déconcentrés du Ministère de l’Education Nationale : Direction Nationale de la Pédagogie (DNP) ; Direction Nationale de l’Enseignement Fondamental (DNEF) ; Inspection Pédagogique Régionale de l’Enseignement Secondaire (IPRES) de Bamako ; Académie d’Enseignement (AE) de Ségou et le Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Ségou ;

- L’ONG ENDA/Mali.
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