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Migration irrégulière : Quelles alternatives pour les candidats potentiels ?
Publié le mardi 18 decembre 2018  |  La Preuve
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C’est dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de migrations, célébrée chaque année au mois de décembre, que la Coordination des associations de développement de la région de Kayes (Coderka) et l’Association malienne des expulsés (AME) ont rendu hommage aux victimes maliennes de l’émigration forcée. C’était le samedi 15 décembre 2018 à la Maison des aînés, à la faveur d’une conférence débat.

La journée a été marquée par une conférence débat sur l’employabilité des jeunes, la réduction du chômage et l’arrêt des drames sur l’émigration forcée avec l’implication des élus.

Les conférenciers (la Coderka et l’Ame) ont approfondi leurs réflexions sur la problématique liée à l’émigration, le développement, la contribution des migrants, des propositions de solutions à ce phénomène.

Plusieurs partenaires à l’AME ont été associés à cette conférence en vue d’approfondir la réflexion à travers des témoignages. Il s’agit notamment du projet migrant, lancé au mois de septembre 2018. Il couvre Bamako, Gao et Ménaka.

Selon Bréma Ely Dicko, Coordinateur du projet migrant, les initiateurs ont associé son projet pour enrichir davantage la réflexion à travers des témoignages et des propositions d’alternatives.

« Nous menons une campagne d’information et de sensibilisation sur la migration irrégulière. Mieux, nous proposons des alternatives aux candidats potentiels. Dire aux jeunes de ne pas partir est limité. Il faut leurs proposer des alternatives qui s’offrent à eux au bercail. Donc, nous allons faire des témoignages de ce que nous faisons. Au cours de 4 mois, nous avons mené des actions à la fois de consultation des candidats potentiels à Bamako, Gao et à Ménaka », a-t-il expliqué.

Puis, le spécialiste des questions migratoires a ajouté qu’il a un grand intérêt autour de ce projet.

« A ce jour, nous avons rencontré en face-à-face plus de 1200 personnes. Nous avons également organisé des activités communautaires pour pouvoir toucher le maximum de personnes, notamment une caravane à Bamako, des conférences. A travers ces actions, nous avons atteint au moins 3600 personnes. Nous projetons de mener d’autres activités dans les lycées pour pouvoir atteindre 5000 personnes d’ici la fin du projet », a-t-il expliqué.

Mieux, le coordinateur du projet dira que deux lignes d’assistance ont été créées pour recenser les préoccupations des migrants et des potentiels migrants.

« Nous avons maintenant 2 lignes d’assistance. Il s’agit des appels téléphoniques et des réseaux sociaux. Cette démarche a touché au moins 160 personnes. Aussi, nous avons créé une page facebook du Projet, sur laquelle il y a des informations. L’audience est de plus en plus grande. Car, souvent, nous avons 3000 vus », s’est félicité Dr Dicko.

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