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Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude : La session examinera 56 dossiers de candidature et 7 réclamations
Publié le mercredi 19 decembre 2018  |  L’Essor
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© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du PRODEC 2
Bamako, le 9 juin 2018 le ministre de l’Education nationale a présidé l’Atelier de validation du programme décennal de développement de ‘Education PRODEC 2 au Radisson Blu
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Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est la voie africaine de promotion des enseignants aux grades supérieurs. Il organise le concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale pour permettre aux enseignants de passer au grade de Maître de conférences agrégé et de Professeur agrégé. Notre pays a mis en place une filière nationale de promotion des enseignants de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. La Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude (CNELA) représente cette voie nationale de promotion du personnel enseignant de l’enseignement supérieur. Elle a pour mission d’examiner les dossiers de candidature des enseignants du supérieur selon des critères bien établis et le cas échéant de proposer leur nomination aux grades supérieurs. Les règles régissant la CNELA ont été établies de commun accord avec le syndicat des enseignants.

La commission concerne tous les enseignants-chercheurs des Institutions d’enseignement supérieur publiques (5 Universités, grandes Ecoles et Instituts de formation) de notre pays. La 12è session ordinaire de cette Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude pour les enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est ouverte lundi 17 décembre 2018 au rectorat de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB). La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le conseiller technique au ministère de l’Education nationale, Mansa Makan Diabaté. C’était en présence de plusieurs responsables chargés des questions universitaires.

Pour cette 12è session ordinaire, les membres des comités techniques spécialisés (CTS) vont du 17 au 19 décembre examiner et évaluer 56 dossiers de candidature et 7 réclamations recensés pour inscription aux emplois et aux grades d’enseignants de rang magistral (Maître de conférences et Professeur agrégé). Ces dossiers de candidature viennent de toutes les institutions d’enseignement supérieur de notre pays. Tous les candidats ont postulé pour leur inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions d’enseignant de rang magistral.
Dans son allocution, le directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et président de la CNELA a salué l’engagement du ministre de l’Education nationale à faire tendre notre système d’enseignement supérieur vers les standards de plus en plus élevés. Cet engagement est davantage souhaité, car les difficultés complexes, multiformes datent de nombreuses années. Les solutions de ces difficultés sont attendues tous les jours dans la perspective de l’amélioration de notre système d’enseignement supérieur. L’un des défis majeurs à relever, pense Abdoulaye Salim Cissé, est l’insuffisance du corps enseignant notamment les enseignants de rang magistral pour permettre un meilleur encadrement des étudiants en surnombre dans nos i nstitutions d’enseignement supérieur.

M. Cissé a aussi soutenu que la promotion des enseignants-chercheurs par la CNELA couplée au CAMES est l’une des solutions pour pallier cette insuffisance. Après avoir répertorié les imperfections constatées lors des sessions précédentes en vue d’une amélioration du processus, un premier atelier de relecture des textes de la CNELA a eu lieu. L’application des recommandations issues de cet atelier notamment la valorisation des indemnités accordées aux instructeurs et aux membres des CTS a déjà commencé, a conclu le président de la CNELA.
Pour le conseiller technique du ministère de l’Education nationale, Mansa Makan Diabaté, l’évaluation des dossiers doit se faire dans la transparence, la rigueur et dans le professionnalisme de tous les acteurs afin de lui conférer la crédibilité indispensable à toute évaluation. «Les deux poids, deux mesures ne peuvent pas s’accommoder à une telle évaluation. Pour réduire les charges liées à ces deux sessions, il sera souhaitable d’harmoniser les référentiels afin de faire une session unique de la CNELA en conformité avec les dispositions du décret N°2017-0850/P-RM du 9 octobre 2017 fixant les modalités d’application du statut des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a noté Mansa Makan Diabaté.
Cette session permettra de proposer l’inscription des enseignants-chercheurs sur les listes d’aptitude aux fonctions de Maîtres de conférences et de professeur agrégés des candidats retenus à l’issue des délibérations des membres des comités techniques spécialisés.
Sidi Y. WAGUE
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