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Académie de Kati : Le SYNEFCT décrète une grève de 72 heures
Publié le mercredi 19 decembre 2018  |  La Sentinelle
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Que cherche le budget régional de Kati à travers le non-paiement des rappels des Enseignants et les responsables de l’éducation pour débloquer la situation des enseignants relevant de l’académie d’Enseignement de Kati ? En tout cas, les instituteurs de Kati à travers le Syndicat National des Collectivités Territoriales (SYNEFCT) affichent leur ras-le-bol quant à l’inaction des acteurs impliqués dans la résolution de leurs préoccupations.

En effet, la division SYNEFCT de Kati a dû procéder ce mardi 11 décembre 2018, à un arrêt de travail de 72 heures.

Que veut au juste le syndicat à travers cette grève de 3 jours ?

Il exige aux responsables régionaux de l’éducation ainsi qu’à toutes les parties prenantes l’application immédiate du procès-verbal de conciliation du 14 mars 2016, signé entre la préfecture de Kati, l’Académie d’Enseignement (AE) et la division SYNEFCT de Kati, le paiement intégral des rappels (avancements, d’intégration, prime de direction et hiérarchisation), l’annulation pure et simple de la note de service n° 2018/308CAP de Kati du 10 octobre 2018 portant mutation d’enseignants des collectivités du CAP de Kati, l’application immédiate de l’arrêté interministériel n°: 04-0247/MTFP-MEN-SG du 05 février 2004, qui fixe les modalités d’organisation du contrôle pédagogique pour le passage de l’emploi de maître titulaire à l’emploi de maître principal de l’Enseignement Fondamental et de l’Education Préscolaire et Spéciale. Le respect de la note de service n° 2017 portant nomination d’un Directeur d’école et exige aux responsables du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Kati, l’arrêt de la vente de l’attestation de service aux enseignants.

Rappelons qu’une autre grève de 72 heures pointe à l’horizon par les syndicats signataires du 15 octobre. Un préavis a été déposé à cet effet. Elle débutera ce mercredi 19 décembre et s’étendra jusqu’au 21 décembre 2018.

En somme, si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités face à ces incessantes grèves d’enseignants, tout en privilégiant le dialogue avec les responsables syndicaux, l’année scolaire en cours sera certainement tronquée. Car selon le collectif des syndicats signataire du 15 octobre, si rien n’est fait par le gouvernement afin de satisfaire leurs différents points de revendications, l’année scolaire n’épargnera pas de grève générale.

Nouhoum KONARE.

Le Bâtisseur

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