La CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) condamne avec la dernière rigueur l’horrible massacre de 47 civils, y compris des enfants, absolument innocents perpétré dans la zone de Ménaka par des groupes terroristes. Ce crime horrible confirme l’impérieuse et urgente nécessité pour l’Etat malien de déployer un dispositif efficace permettant non seulement de sécuriser les personnes et leurs biens, mais aussi de traduire en justice les auteurs et complices de ces actes ignominieux.
Ces douloureux évènements de Ménaka sont un argument de plus pour que l’Assemblée Nationale rejette définitivement la soit disant « Loi d’Entente Nationale » car consacrant l’impunité pour de graves crimes et l’octroi d’une prime à la rébellion armée. Pour la CNAS-Faso Hèrè, le Peuple malien ne souffre d’aucune crise de « mésentente nationale » mais plutôt d’une incapacité des pouvoirs publics à instaurer et à faire prévaloir l’autorité de l’Etat républicain sur l’ensemble du territoire national face à une multitude de groupes criminels et antirépublicains.
La CNAS-Faso Hèrè rappelle que, de tout temps, elle n’a eu de cesse de dénoncer toute velléité de la part des pouvoirs publics tendant à soustraire les criminels aux rigueurs de la justice comme illustrée par les Accords de Ouagadougou de décembre 2012 et juin 2013 d’une part, et l’Accord antinational d’Alger de 2015.
Le Mali pour tous, des chances égales pour chacun/chacune !