Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Début du DDR pour les milices Peul et Dogon : « Dana Amassagou » pose des conditions
Publié le mardi 25 decembre 2018  |  Studio Tamani
2ème
© aBamako.com par Momo
2ème édition du festival de Kirina
Bamako, le 09 avril 2016 la 2ème édition festival de Kirina a été lancé
Comment


Démarrage «non effectif» du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, DDR, à Mopti. Annoncé pour ce lundi en faveur des milices Peulh et Dogon «le processus doit encore procéder à certains réglages», nous rapportent les acteurs. Selon eux, c’est plutôt la phase d’identification qui est en cours. La milice « Dana Amassagou » pense qu’il y a « des conditions préalables » à respecter. Au même moment, une rencontre entre les autorités maliennes et les représentants des communautés concernées se tient ce lundi à Mopti.

Le ministre de la réconciliation, le président de la commission nationale de DDR, les représentants des milices peuls et dogons participent à cette rencontre. Selon le président du mouvement Ganda Izo, ce processus de cantonnement permettra à long terme de rétablir la paix et la sécurité dans la région de Mopti. Selon lui, le processus a déjà démarré avec la phase d’identification des combattants des groupes armés du Centre du pays.

« C’est plutôt des registres qui vont être donnés aux combattants des différents mouvements pour qu’ils identifient leurs combattants avec leurs armes. Ensuite c’est la seconde phase qui consiste à les désarmer, ça apaisera et jouera positivement sur les violences au Centre », explique Mohamed Attayoub Sidibé, président du mouvement « Ganda-Izo », qui tient un poste de sécurité dans la région de Mopti à la frontière avec le Burkina Faso.

Toutefois les responsables de la milice « Dana Amassagou » posent des « conditions préalables », pour leur participation à ce DDR. Selon les responsables de la milice Dogon, l’accent doit être mis sur le dialogue inclusif.

« Il faut d’abord parler, dialoguer entre les protagonistes. Ensuite avoir un accord sur comment aller vers le DDR. On ne se lève pas du matin au soir pour demander de récupérer les armes. Nous pensons quand même qu’il faut mettre en place un processus qui va aboutir au DDR » nous a déclaré Marcelin Guengeré, un des responsable de la milice « Dana Amassagou ».

Cette opération intervient quelques semaines après le désarmement de 1 500 combattants des groupes armés signataires de l’accord d’Alger. Ce processus a concerné les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.
Commentaires

Dans le dossier

Cybercriminalité 2018
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment