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Célébration des 100 jours du mandat II d’IBK : Des acquis mais aussi des annonces fortes
Publié le mercredi 26 decembre 2018  |  L'Observatoire
Déjeuner
© aBamako.com par AS
Déjeuner à Koulouba pour les invités du Président de la République
A l`occasion de la fête de 22 Septembre le président IBK a organisé un déjeuner à Koulouba à l`intentiion de ses invités.
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Evénement majeur inscrit dans l’agenda politique de chaque quinquennat, la cérémonie des cent jours du second mandat du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été marquée par l’évaluation des acquis notables et des annonces et mesures fortes pour l’année 2019.
Il y a cent jours depuis qu’Ibrahim Boubacar Kéïta a été réélu Président de la République face à Soumaïla Cissé. Cette élection à l’issue de deux tours du scrutin présidentiel s’est tenue les 29 juillet et 12 août 2018. Cela, malgré un climat d’insécurité généralisée persistant au Centre et au Nord de notre pays du fait du terrorisme international essentiellement.

Les résultats officiels définitivement proclamés par la Cour Constitutionnelle ont confirmé la victoire écrasante du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta qui est réélu Président de la République avec 67,2 % des voix à l’issue du second tour jugé sans taches par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux comme en témoignent les Rapports des Délégués de la Minusma, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et de la CEDEAO…

Le 4 septembre 2018, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a prêté serment devant la Cour Suprême lors d’une audience solennelle au Palais de la Culture. Ainsi, le cap des cent jours de son élection à la Présidence de la République vient d’être franchi. Ces 100 jours ont été célébrés le lundi 24 décembre 2018, dans la Salle des Banquets au Palais de Koulouba. C’était en présence du Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga, des membres du Gouvernement, des Parlementaires, des Responsables du secteur privé, des Représentants des Partenaires techniques et financiers du Mali.

A l’occasion de cette étape, symbolique certes, le Chef de l’État a décidé, toutefois, de tirer les leçons concernant les points positifs et négatifs du début de son présent quinquennat pour mieux préparer l’avenir à travers des perspectives ambitieuses pour le bonheur des Maliens chez eux et ailleurs et le rayonnement du Mali sur le plan international.

La vision éclairée du Président de la République
Une fois renvoyé à l’exercice de ses hautes fonctions à la tête de notre pays, le Président IBK a dégagé les points cardinaux de l’action qu’il compte diriger pour le bien-être de nos compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur. Cette vision est celle d’un Dirigeant ayant capitalisé un exercice de plusieurs décennies dans les plus hautes fonctions de l’Etat. De ce vécu, il a fondé sa vision de l’avenir pour le Mali par les Maliens, à travers le projet de société intitulé «Notre Grand Mali avance » (Anw ka Maliba be ka ta gnè), proposé à ses compatriotes à l’occasion de la campagne électorale dont l’aboutissement a été sa réélection au suffrage universel direct le 20 août 2018.

Son premier acte a été le renouvellement de sa confiance au Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga à la tête d’un Gouvernement revisité et surtout rajeuni. Comme pour entamer la concrétisation de ses promesses de campagnes électorales de faire de la jeunesse «La grande cause » de son second mandat.

Lors de la session solennelle de prise de fonctions du Gouvernement, le vendredi 14 septembre 2018, le Chef de l’Etat a confié aux Ministres de la République la mission de mettre en œuvre ledit projet à travers 5 axes principaux que sont la Gouvernance et réformes politiques et institutionnelles ; la Promotion d’une croissance inclusive ; le Développement du capital humain et inclusion sociale ; l’ Environnement, Changement climatique et Développement durable et la Diplomatie, Coopération internationale et Partenariat.

Ces cinq points cardinaux de la vision d’IBK concourent au rayonnement international du Mali afin qu’il retrouve sa place dans le concert des Nations, comme l’attestent les initiatives diplomatiques du Chef de l’Etat au sein des instances africaines et internationales avec divers partenaires bilatéraux et multilatéraux et stratégiques.

Pour joindre l’acte à la parole, le Chef de l’Etat multiplie depuis lors les plaidoyers pour faire entendre la voix du Mali. Il s’envola notamment vers la Chine où il soumet des projets structurants à son homologue chinois Xi Jinping. A cette occasion, le Dirigeant du pays du Dragon lui fit l’honneur d’une invitation pour une visite d’Etat.

Premier succès diplomatique !
Le Président de la République s’est également rendu à la Conférence annuelle des Chefs d’Etat des Nations-Unies à New York. Il y prononça un discours mémorable dans lequel il a fait le point du chemin parcouru sur le long processus de paix et de réconciliation en cours au Mali. A la tribune de l’ONU, le Président IBK a notamment rappelé que le Mali est une digue pour le monde entier qu’il ne faut jamais laisser choir. Au risque de voir le terrorisme gagner le reste du monde tel un cancer dans un grand corps malade. Aux partenaires et amis du Mali, il a rappelé les engagements financiers pris notamment à Bruxelles et à Paris.

En fervent défenseur de la condition noire, IBK se rendit à Reims, en France, pour coprésider les cérémonies de commémoration du centenaire de l’armistice avec son homologue français, le Jeune Emmanuel Macron. Les Présidents français et malien ont inauguré le monument aux héros de l’Armée noire de Reims dont la réplique se trouve à Bamako.

Le Gouvernement sur tous les fronts
De son côté, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga, à la tête du Gouvernement formé le 7 septembre 2018, s’est immédiatement mis à la tâche pour traduire en actions concrètes les orientations du Chef de l’Etat. Dans cet esprit, un ordre de priorités est accordé à l’accélération de la mise en œuvre intégrale et inclusive de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Comme premier acte de cette mission, dira le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga, la signature, le 15 octobre 2018, du Pacte pour la paix entre le gouvernement, les mouvements signataires de l’Accord et les Nations Unies. A cela s’ajoute le DDR accéléré qui vient de s’achever avec succès, suite à l’enrôlement de 1600 ex combattants au sein des MOC de Tombouctou, Gao et Kidal.

Autre illustration de cette bonne dynamique, selon le Chef du Gouvernement, est la poursuite de la mise en place des autorités intérimaires. La volonté de paix du Gouvernement, pleinement engagé et de bonne foi dans le processus, est soutenue par le renforcement des actions de stabilisation et de sécurisation sur l’ensemble du territoire avec un accent particulier sur le Centre et le Nord du pays où le chef du gouvernement a rappelé à tous le devoir de contribution à la paix et au développement. Surtout, Soumeylou Boubèye Maïga s’est fait le devoir d’être à l’écoute et au contact des populations et des autorités locales.

Sur le plan social, les initiatives tous azimut de dialogue social avec les forces vives (Syndicat, Patronat, organisations consulaires, chambres des métiers) sont en marche. Il s’agit là «de cheminer dans l’écoute et la concertation mutuelle vers la conférence sociale de janvier 2019 dont le but est de refonder le dialogue rénové, sur des bases durables et inclusives, en vue d’aboutir à un nouveau Pacte social, qui sera le socle du dialogue social».

Au demeurant, la même logique a prévalu et prévaut au plan politique. Au sortir d’une élection présidentielle organisée avec brio sur toute l’étendue du territoire national et dans les délais constitutionnels, le Chef de l’Etat, dans un élan d’unité et de rassemblement, a tendu la main à l’ensemble de la classe politique et à toutes les forces vives de la nation en vue de fédérer les efforts pour faire face aux défis de la paix, de la stabilité et du développement.

Conformément à cette volonté du Chef de l’Etat, et convaincu qu’une nation ne peut se construire dans les dissensions permanentes, le Premier Ministre a multiplié les contacts et les démarches en direction des acteurs politiques (partis politiques, des leaders politiques et candidats à l’élection présidentielle de juillet – août 2018). Cela pour créer les conditions d’une Démocratie de respect mutuel et de considération réciproque, pour approfondir le dialogue et la concertation afin de réunir les conditions d’un climat apaisé pour mener à bien les reformes politiques et institutionnelles nécessaires à la revitalisation et à la modernisation du cadre politique.

«Le développement du capital humain, en particulier la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat jeune demeurent au cœur de la vision de l’Avenir du Mali du Chef de l’Etat. Ce n’est que justice quand on sait que le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a dédié son nouveau quinquennat à la jeunesse du Mali. La présence du Mali au monde est tributaire de la qualité de ressources humaines et de la formation de la jeunesse à travers un investissement dans les secteurs à fort employabilité, le secteur du numérique, la réhabilitation du savoir et des métiers de la connaissance», a précisé le PM. En ligne de mire, l’émergence d’une intelligentsia-jeunes capable de faire face aux exigences d’un monde concurrentiel et en mutation constante.

Des engagements forts pour 2019
La plus forte volonté du Chef de l’Etat vise incontestablement à faire basculer le Mali irrémédiablement dans la modernité en le propulsant sur le chemin vertueux de la croissance et du développement.

Dans ce cadre, le Premier Ministre a annoncé qu’un ambitieux programme d’infrastructures économiques qui fera l’objet d’une loi de programmation quinquennale a été conçu et sera mis en œuvre dès janvier 2019. Ce programme est structuré autour d’infrastructures routières et de transport qui fera le maillage de l’ensemble du pays en vue de son désenclavement intérieur et extérieur.

A cela s’ajoute la réalisation d’importants projets d’infrastructures économiques, marchandes et culturelles. Et le Premier Ministre a explicité que le Mali se développera par l’exploitation efficiente de son immense potentiel agricole, sylvo-pastorale, hydraulique, énergétique et minier. Ces initiatives seront soutenues par une politique économique de promotion des investissements et de création de zones économiques spéciales à l’image du SIKHOBO (Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso) dont l’objectif est de tirer le meilleur du potentiel économique des bassins de production (céréales, fruits et légumes, coton, acajou, anacarde, sésame, gomme arabique etc.).

«L’économie malienne doit être insérée dans les chaînes de valeurs internationales à travers la création de zones économiques spéciales», a insisté Soumeylou Boubèye Maïga. Qui a ajouté que dans le souci d’accroitre l’attractivité du Mali et de donner à notre capitale, Bamako, sa place dans l’environnement sous régional, africain et international, un ambitieux programme présidentiel de rénovation urbaine sera bientôt dévoilé. L’objectif est de faire de notre capitale la vitrine du pays, un hub régional, une destination connue et prisée en Afrique pour les affaires, le tourisme, les Arts, la culture et les conférences internationales.

Nouvelles mesures de fonctionnement de l’Etat
Pour mettre efficacement en œuvre la vision présidentielle en matière de solidarité et de développement humain, le Premier Ministre a annoncé de grandes mesures concernant le fonctionnement actuel de l’Etat. Des mesures de transparence économique qui tendent à réduire le train de vie de l’Etat et à accélérer son redressement seront prises et renforcer. Les économies réalisées viendront en soutien aux couches les plus vulnérables, dans un esprit de solidarité nationale.

«L’autorité de l’Etat doit continuer à s’affirmera pour mettre fin au laisser aller et à l’anarchie et pour renforcer la confiance des citoyens dans l’action publique. Les mesures fortes et justes prises suite à la visite du Premier Ministre sur le chantier des logements sociaux de N’Tabacoro seront de mise chaque fois que l’intérêt public le commande. Des mesures fortes et justes pour réduire le train de vie de l’Etat et élargir la chaine de solidarité aux couches défavorisées», a ajouté le Premier Ministre.

A ces actions, il faut ajouter une redynamisation du secteur privé à travers l’adoption d’un décret sur la commande publique. C’est pour créer un environnement propice à la mise en œuvre de cette vision ambitieuse du Président de la République que l’accent a été mis sur la lutte contre la corruption à travers la création d’un Ministère dédié à la modernisation de l’administration et à la transparence de la vie publique. Le Gouvernement en droite ligne avec la vision du Président de la République entend mener sans relâche et avec une détermination sans faille ce combat pour une gouvernance exemplaire, vertueuse, gage de tout développement économique et de justice sociale.

Pays d’un grand passé historique, carrefour de civilisations, le Mali est riche de sa culture millénaire. Son identité culturelle et sa présence au monde ont pour socle la préservation et la promotion de ses valeurs et de son identité culturelle. Cette vision politique est orientée vers la promotion de nos valeurs culturelles qu’il est prévu la construction d’une cité de la Culture.

Le serment du Premier Ministre
L’ensemble de ces mesures et initiatives visent à «Transformer le Mali», amis aussi à «Servir le Mali» au cours de ce deuxième et dernier quinquennat du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est le serment que le Premier Ministre et l’ensemble de son Gouvernement ont fait aux Maliens. Cela, avec sens élevé de Responsabilité, sou tendant leurs actions menées avec loyauté, engagement et méthode.

Cyril ADOHOUN
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