Il s’agit d’un nouvel arrivage de quarante-six (46) ressortissants (migrants) irréguliers maliens, interpellés et détenus dans le centre de détention de trinda à Luanda, dont des femmes. C’était ce mardi (soir) 25 décembre 2018, de l’Angola par un vol régulier (d’Ethiopian Airlines). Ceux-ci viennent s’ajouter aux 9850 autres migrants arrivés au pays depuis mai 2017, un chiffre qui dépasse largement les prévisions triennales de l’Organisation mondiale pour les migrations.
Cet accueil a été organisé par le gouvernement du Mali à travers le ministère des maliens de l’extérieur et l’Intégration africaine. Il rendre dans le cadre des activités menée par le ministre Yaya SANGARE. C’est pourquoi, le cabinet du ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine a jugé nécessaire d’être présent à l’aéroport avec à sa tête le ministre concerné. Au total quarante-six (46) ressortissants (migrants) irréguliers maliens, interpellés et détenus dans le centre de détention de Trinda à Luanda, ont été accueilli à Bamako en provenance de l’Angola (Luanda). Ils ont été accueilli à bras ouvert par le ministre chargé des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine M. Yaya Sangaré.
A sa prise de parole le ministre des maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine S.E Yaya Sangaré a affirmé que « Cette fois-ci, il ne s’agit pas du rapatriement d’un pays européen, c’est entre nous, pays africains. Nous avons déjà commencé un dialogue avec les autorités angolaises en fin que les maliens puissent travailler en situation régulière. Et nous sommes sur la bonne voie. Le gouvernement prendra des mesures pour leur accompagnement. Ceux qui veulent aller par des voies irrégulières, je pense que nous allons déconseiller » a – t – conseillé
Pour rappel, lors de l’accueil des 140 migrants maliens résidant en Libye qui ont accepté volontairement de regagner le Mali, le Chef de cabinet du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Moussa Aliou Koné, qui les a accueillis à l’aéroport en compagnie du Chef de l’OIM au Mali, avait affirmé que « le Mali reste attaché à son engagement, celui de secourir tous ses fils en détresse partout à travers le monde. M. Koné a indiqué qu’il reste encore en Libye d’autres Maliens en détresse, attendant de retourner au pays ». Il assure que son ministre, Yaya Sangaré, s’investit depuis son arrivé pour faciliter le processus au bénéfice de ses compatriotes », avait-il affirmé.
Depuis le début de la situation des maliens résidant en Angola le gouvernement a fait montrer de toute sa solidarité. Raison pour laquelle, de l’aéroport, nos compatriotes ont été conduits dans à la cité du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) où ils ont été affablement accuéillis dans la cour du haut conseil des Maliens de l’extéroeur (l’hébergement assuré), avec toute les commodité d’une restauration, il s’agit de l’assistance sociale du gouvernement de la République du Mali.
Selon Aboubcar DIANE, un des 46 migrants maliens rapatriés d’Angola “j’ai été arrèté sur ma moto, ils m’ont demandé de leur donner de l’argent, j’ai dis que je n’ai pas d’argent et directement, ils m’ont menotté et j’etais avec un jeune peulh. J’ai fais 49 jours en prison. Je felicite le gouvernement malien. Par contre, je lance un appel au gouvernement d’aller liberé le reste des prisonniers en Angola. Ils sont nombreux en prison et la plus part sont Maliens”, nous a laissé entendre.
D’autres vont nous livrer leur indignation et cri de cœur « Ce que les Angolais sont en train de faire aux étrangers, c’est un crime contre le peuple Africaine particulièrement au maliens. Dès qu’on te prend dans une province, on dit que tu étais dans une mine, alors que c’est faux. Il s’agit d’un rapatriement digne du nom. J’ai fait plus deux mois en prison. Je demande au gouvernement malien de libérer tous les Africains qui sont en prison sans distinction car ils sont trop fatigués. Les gens sont entrain de souffrir là-bas. Nous lançons un appel à l’Union Africaine, de faire tout pour dénoncer ce que les autorités Angolaise sont en train de faire aux étrangers (Africains). Et les interpellations se font sous un nom de code communément connu sous le jargon (opération Resgate et transparencia) », s’est-il indigné.