Le deuxième congrès ordinaire du Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire des collectivités (SYPESCO) s’est tenu le dimanche au Lycée technique de Bamako. « La prospérité de l’enseignant malien» était le thème retenu par les congressistes qui avaient aussi choisi comme revendication :« le syndicat exige l’intégration de tous les enseignants à la seule fonction publique de l’Etat». L’ouverture des travaux était présidée par le chargé de mission au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Malick Mahamane. C’était en présence du secrétaire général sortant du bureau du SYPESCO, Adama Fomba. Le renouvellement du bureau, la relecture et le toilettage des statuts et règlement intérieur, la plateforme revendicative du SYPESCO, l’évaluation des missions confiées au bureau sortant pendant les 3 années écoulées, les perspectives pour les 3 ans avenir et la mise en place de la commission d’investiture étaient les points inscrits à l’ordre du jour du congrès.
A l’issue des travaux, les militants ont renouvelé leur confiance en Adama Fomba. Il dirige un bureau exécutif national consensuel de 51 membres pour un mandat de 3 ans. «Après trois années de dur labeur et de sacerdoce, nous nous retrouvons pour la 3ème fois consécutive pour la tenue du 2ème congrès ordinaire de notre organisation. Chers camarades, je vous remercie pour votre détermination, engagement, engouement et dévouement pour la cause du SYPESCO. Je vous remercie d’avoir bravé le froid dans l’espoir de répondre à l’appel de votre instance suprême respectueuse de sa tradition statutaire. Nous sommes au terme d’un mandat de trois ans. Un mandat dont l’exercice a été rendu possible grâce à la confiance que vous, militants et militantes, avez placée en moi et mon équipe. Cela nous a permis de pouvoir mener à bien la mission qui nous a été dévolue», a indiqué le secrétaire réélu.
De sa naissance à nos jours, le SYPESCO s’est toujours inscrit dans la dynamique de la défense des intérêts matériels et moraux de ses militants, a déclaré, a soutenu Adama Fomba, ajoutant que le métier de l’enseignant est un métier sacerdotal qui n’est pas donné à n’importe qui. Les responsables des différents syndicats ont, tour à tour, appelé à l’union sacrée autour de leurs revendications communes. Quant au chargé de mission au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, il a assuré que ce congrès du SYPESCO cadrait parfaitement avec les activités de son département. «Il faut que les enseignants trouvent leur dignité dans l’exercice de leur métier», a souligné Malick Mahamane.
S.Y. W