La deuxième promotion du Centre social général Moussa Diawara de coupe et couture, dénommée promotion «Wangou Koné» est désormais sur le marché de l’emploi. La cérémonie de sortie s’est déroulée, jeudi dernier, sous la direction de la marraine de l’événement, Mme Koné Ami Samaké. C’était en présence de nombre d’invités.
Le Centre social général Moussa Diawara de coupe et couture s’attelle à insérer socialement et professionnellement les jeunes qu’il forme. Pour les responsables de l’établissement, l’organisation de cette cérémonie participe de la valorisation de la couture malienne. L’événement a été marqué par un défilé de mode. Au total, dix sept filles et sept garçons (tous du centre) étaient diversement vêtus pour défiler devant les invités. Ces jeunes aux allures de mannequins ont étalé leur savoir-faire au public avec des vêtements confectionnés dans leur Centre. Une meute de photographes à l’affût s’employait à immortaliser la soirée.
Mme Koné Ami Samaké a confié ses bonnes impressions. «C’est un honneur pour moi de participer aux activités du centre. J’œuvrerai pour faire de cet établissement de couture une référence. Les jeunes qui ont bénéficié des machines ont montré l’exemple d’une jeunesse avide de travail et qui entend une insertion socioprofessionnelle», a expliqué la marraine. Pour elle, il est clair que les jeunes constituent l’avenir et doivent être accompagnés pour relever un défi essentiel, celui de gagner dignement sa vie. Mais ils doivent aussi s’armer de courage. Le représentant de la Chambre des métiers, Bakari Konaté, s’est réjoui de l’événement. «C’est une occasion de féliciter ceux qui ont contribué à la réalisation de ce centre de formation et qui portent un intérêt à la formation et à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes dans les métiers, notamment de coupe et couture», relèvera-t-il. Il a aussi souligné la nécessité d’attirer l’attention des autorités à la prise en compte du Centre, en termes d’équipements modernes pour le renforcement des capacités. En outre, la politique d’insertion socioprofessionnelle des jeunes va de pair avec la politique de création de richesse et d’emplois dans notre pays, a conclu le délégué de la Chambre des métiers. De son côté, le lieutenant Mawa Sidibé fera remarquer que le Centre a vu le jour grâce à la détermination du général Moussa Diawara. «L’établissement a été équipé par la même volonté de ce dernier afin que les futurs bénéficiaires, c’est-à-dire nos enfants puissent apprendre les métiers de coupe et couture et se trouver des occupations professionnelles saines», a-t-elle confié. La prochaine promotion fera son entrée en janvier prochain. Les responsables du Centre affichent des ambitions grandioses et en appellent aux bonnes volontés pour les accompagner.
Mouda I MAïGA